Vernissage du salon du dessin érotique

Hier soir, c’était le vernissage de l’exposition SALO, un événement que j’aime beaucoup, et auquel je ne manque pas de participer, année après année… et cette fois, c’était particulier, car j’étais invitée à venir dédicacer !

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J’arrive très tôt, et j’ai la chance et le privilège de découvrir l’exposition seule ou presque, avant de m’installer. Moment magique où je peux m’attarder devant chaque œuvre, et laisser vagabonder mon imagination !
Le commissaire de l’exposition a prévu à mon intention un stand gigantesque à côté de l’accueil, sur lequel je m’étale le plus possible (vidéo ici). Un gentil chien vient me tenir compagnie sous la table et reste un moment, me léchant parfois le bout des doigts, avant de retrouver les genoux de sa maîtresse qui tient l’accueil. Les portes s’ouvrent, les visiteurs commencent à arriver, la température augmente d’un cran !

Je suis surprise et ravie de retrouver des amis, certains ont même fait un long détour pour venir faire un brin de causette (je suis touchée !) – en plus, quelques uns étaient déjà venus lors des précédentes dédicaces ^^ Un grand merci à eux… !
Buda, qui m’avait accompagnée à la guitare chez Vous Monsieur arrive et s’assoit à côté de moi. L’ambiance change du tout au tout sur mon stand, très calme jusque-là ! Lui, c’est un animateur né ! Il n’hésite pas à saluer les passants, quand moi je suis plutôt timide, redoutant de les déranger… Il se montre taquin, affectueux, il s’intéresse à chacun, avec des petits compliments, des questions… Et il présente mon livre avec son humour et un ton de « one man show » irrésistible ! (moi je voudrais disparaître sous terre, et en même temps je suis super contente !) :
— Vous connaissez Clarissa Rivière ? Là c’est son nouveau roman, son 4e livre, elle a connu le succès (lol) avec Immersion, elle est très connue dans le milieu… J’ai lu son dernier, il se lit très bien, c’est très facile à lire… C’est érotique, ET ludique ! On apprend des trucs, et c’est drôle aussi, un peu à la façon des films érotiques des années 70, avec des péripéties rocambolesques…
Je me cache derrière mon éventail, hésitant entre le fou rire et la confusion.
Parfois, les gens demandent si on l’a écrit à deux.
— Oui, elle c’est Clarissa, et moi c’est Rivière !
Et me voilà au bord du fou rire à nouveau !
J’ajoute mon grain de sel : « ces deux là sont plutôt sur la domination masculine (Le Village des soumises et Chemins de soumission), celui-là sur la domination féminine (Immersion), et celui-ci se déroule au 19e siècle, on l’a écrit à deux (Le frisson de la cire sur ta peau)

On fait connaissance avec plein de gens, une tatoueuse, un guide-conférencier, une amatrice de romans fantastiques, des artistes du salon, dont celui qui a réalisé la construction en bois d’un pénis… Je revois des amis et connaissances que je n’avais pas croisé depuis dix ans au moins, trop amusant…
Quelques passants se contentent de chiper un chocolat, et poursuivent leur chemin sans même nous jeter un coup d’œil, en nous laissant aimablement l’emballage ^^ ça me fait rire

Seul regret : je manque les performances… mais l’un des performers (il déambule nu et silencieux au milieu des visiteurs, véritable œuvre vivante, ajoutant encore à l’érotisme de l’exposition) vient nous voir en exhibant son corps parfait…

Trois heures se sont envolées en un éclair ! La chaleur et le brouhaha a finalement raison de nous, et nous nous éclipsons…
Un grand merci à Laurent Quenehen et les Salaisons de m’avoir invitée, et à Buda d’avoir tenu le stand avec moi ! Ainsi qu’à l’ami qui m’a tenu compagnie et qui se reconnaîtra…

Petite séance de pose au début, avant l’affluence :
(merci les amis !)

Quelques œuvres exposées

(une édition plus sage que d’autres année peut-être…
J’ai beaucoup aimé retrouver La femme du pécheur… et j’ai été troublée par certains oeuvres : le geste délicat en retirant la culotte de dentelle, se tisser une cotte de mailles avec ses cheveux et ses poils du pubis…

Crédits des artistes à venir