La Master Squat de samedi 7 juin 2025

Retour sur la Master Squat

J’arrive très en avance, ce qui me permet de flâner devant le stand de PIP qui propose des sextoys colorés et fluorescents, des bijoux… J’opte pour un collier aux perles phosphorescentes en forme de seins et de clitoris ; parfait pour la Candy pop du 13 juin !
Et puis les lumières s’éteignent, la musique envahit l’espace, et les fêtards arrivent en masse… Ils sont bien tous au-rendez-vous, malgré la pluie qui menace et le long week-end en cours !
Place aux retrouvailles entre amis (on est trop contents de se revoir, il me semble que cela fait longtemps !) et aux premiers pas sur le dance floor. On s’envole, envoutés par ce sortilège : l’excellent set de Buda qui assure la difficile mission du warm up : chauffer l’ambiance en début de soirée. Mission accomplie, on est tout de suite chaud-bouillants avec son set inventif et plein de surprises (ce jingle de la SNCF au milieu d’un morceau ! Tan tan taaaaan ! Et ce remix de Seven Nation army… J’adore les remix qui font le pont entre des tubes intemporels et le son que l’on aime aujourd’hui ! Ils démarrent avec la chanson d’autrefois, et puis la folie de la techno prend le dessus et emporte tout !

Je me suis renseignée sur les horaires des performances de Julie Von Trash et Debbie Von Trash, je ne veux les manquer pour rien au monde ! Coïncidence, je viens de les regarder sur la chaîne Youtube de Steve Hadelman et voilà qu’elles se matérialisent devant moi ; magique…
Elles nous offrent deux beaux shows, artistiques, chorégraphiés, et « authentiques » aussi : on ressent leur belle connexion, ce n’est pas seulement un spectacle pour le plaisir de nos yeux, c’est réel, une véritable séance…
Elles sont toutes les deux magnifiques, Julie Von Trash en corset de vinyle, Debbie Von Trash avec seulement des haut-talons vertigineux. Elle ondule, se cambre, féline – plus tigresse que chatte – offerte aux sévices de sa maîtresse bien-aimée.
Le feu d’abord ! Julie caresse la peau de sa soumise de ses torches enflammées, avant de faire flamber son dos, ses fesses… Des flammes impressionnantes s’élèvent dans les airs, illuminent sa peau pâle. Julie n’hésite pas à s’effleurer de sa torche elle aussi, et l’éteint directement dans sa bouche.
Julie manie aussi des bougies sur la peau de Debbie, elle semble aller à la rencontre des flammes… Elles semblent danser l’une avec l’autre, en harmonie !
Le deuxième show prend un tour plus sexuel. Équipée d’un gode-ceinture noir, Julie pénètre sa soumise. Elle ouvre une bouteille de champagne, s’en verse sur les seins, et invite quelques heureux élus à venir le boire… Une vision de rêve ! Cette tentation…
Elles s’embrassent et se serrent dans les bras. Je peux ressentir la force de leur lien, unique, complice, plein d’amour… Deux jeunes femmes créatives, dont les personnalités s’accordent et se complètent si bien…

À l’étage, d’autres séances bdsm battent leur plein : je surprends d’ardents fists, des pénétrations avec des godes (dont un accroché au bout d’une canne, ce qui permet à la dominatrice d’opérer de loin, avec élégance)… Je regarde Roxy versant abondance de cire sur ses heureux soumis, en particulier sur des endroits sensibles ; un dominant manier un fouet fin sur une soumise puppy trop mignonne ; un autre des martinets sur une soumise vêtue de lanières de cuir ; un maître shibariste encorder sa soumise, dans un espace à l’abri des foules… Des jeux intenses, sensuels, mordants… se déroulent partout, pour le plus grand plaisir des protagonistes et des voyeurs qui savent se montrer discrets.
Et entre deux séances, le dance-floor techno nous tend les bras, un bain de techno pour nous ressourcer, nous rafraîchir les idées, et perdre la tête à nouveau au fil des rencontres…
J’ai beaucoup aimé les DJ (il faudra quand même que je fasse l’effort de mieux mémoriser leurs noms !) Un en particulier s’est montré plus mélodique, avec des moments suspendus, des ruptures de rythmes… Même si j’apprécie beaucoup aussi la transe hypnotique des rythmes infernaux…

Je parviens à m’arracher de la soirée vers 5h30. Une partie de moi a très envie de m’attarder encore, jusqu’à la dernière minute… la fameuse « heure de trop », quand la fatigue commence à l’emporter sur le plaisir, pour rester auprès d’amis, ne pas rater une miette de la soirée qui s’éteint peu à peu au fil des départs… mais je réussis à me secouer et me retrouver dehors, en plein jour déjà !

Un grand merci à Deb et toute l’équipe de la Master Squat pour cette soirée !

J’adore la Master Squat, un mix de toutes mes ambiances préférées ! On retrouve l’esprit de la Monarch – l’inclusivité, l’esprit festif, ouvert et débridé, et ses dark rooms explosives, essentiellement gay, mais pas seulement ! – avec une couleur fetish et bdsm marquée (donjon complètement équipé à l’étage : croix, slings, anneau de suspension… et en bas une piscine à balles pour les puppys ^^)
La Master Squat réunit public varié, venu pour la techno, les rencontres, les étreintes, ou les jeux bdsm… ou tout à la fois, comme votre servante ! Et tout le monde a parfaitement respecté le dress code…

Prochaines soirées techno 

– Vendredi 13 juin : Candy pop
– Samedi 28 juin : Monarch géante spéciale Pride

1 commentaire

  1. Balthazar a écrit :

    Un instant qui marque le nouveau jalon et déjà le prochain à lire et pouvoir à nouveau parcourir tes courbes ondulantes narratrice d’une nécessité à vivre…

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