Galères d’autrice bordélique

Ce matin, je repense à un texte inachevé… tiens, je le reprendrais bien ! Je me souviens vaguement de la date, et je me mets à chercher dans mon ordinateur.
Rien.
Je nomme souvent mes fichiers n’importe comment et les enregistre n’importe où faute de temps : le titre n’a rien à voir avec le sujet, se retrouve dans le dossier « impôts », ou bien j’écris à la suite d’un autre texte, sans rapport avec lui, trop pressée d’écouter mes muses…
Je tente donc une recherche par mots clefs.
En vain…
Peut-être l’avais-je écrit sur mon ordinateur de voyage, ou dans une note de téléphone ? Ou encore dans mon cahier, en vue d’être recopié plus tard, ou directement dans les brouillons de mon blog, voire de mon ancien blog, ce cimetière d’histoires « à paraître » et qui ne paraissent jamais.
Les minutes passent, je furète partout, je reste bredouille. J’ai sans doute écrit ce texte dans mes pensées, tout en marchant, ou en rêvant une nuit… je n’ai plus qu’à le réécrire depuis le début, si je suis suffisamment motivée.
Ah, dernière chance : les vocaux de mon téléphone, il m’arrive d’enregistrer des passages, rarement, mais on ne sait jamais… Et là, stupeur et tremblements : je (re)découvre quantité enregistrements, dont un chapitre entier destiné à un manuscrit en cours à l’époque… mais terminé et envoyé depuis. Damned, trop tard.

Bonne résolution pour le futur et signée ici devant vous avec mon sang : mieux classer mes textes inachevés afin de remettre facilement la main dessus, car ce genre de mésaventure m’arrive trop souvent ! Et dès que j’écris en dehors de mon ordinateur fixe, transférer ou recopier au plus vite.
Croix de bois, croix de fer et croix de St André !

Épisode 2
C’est le moment de la déclaration d’impôt, cette souffrance administrative insupportable – même si j’ai juste 2 ou 3 trucs à déclarer (hélas ^^) : évidemment, comme chaque année les bonnes œuvres n’ont pas envoyé de récap’ (ou je les ai perdus), passons…

Pour une fois, je décide de faire les choses bien, je vérifie dans mes relevés bancaires que mes droits d’auteur m’ont bien été versés avant de les déclarer (ce serait couillon de payer des impôts sur des sommes non perçues 😅).

– Ma première maison d’édition me dit : attention, ces droits d’auteur-là, c’est à déclarer l’année prochaine… Ah oui, c’est vrai, merci !!

– Je ne retrouve pas le virement de ma deuxième maison d’édition en revanche, bizarre… Je sollicite la comptable, très sympa, et elle m’aide à mener l’enquête, car si si, elle a bien procédé au versement de mes DA à telle date, et sur tel RIB. Tout s’explique, ce n’est pas le mien ! Il y a eu erreur, quelqu’un d’autre a dû recevoir ce virement. Je lui écris à nouveau… Mais finalement, je regarde de plus près ce RIB inconnu, et hum hum, il s’agit bien d’un compte à mon nom, un compte d’épargne oublié, dont je me sers jamais, qui ne m’envoie plus le moindre courrier, ni message depuis des lustres, tombé aux oubliettes des corvées administratives. Je suis hyper confuse d’avoir fait perdre son temps à cette jeune femme, et ravie de tomber sur ce compte épargne surprise ^^ Une petite récompense bien méritée du dieu de la paperasserie…

Et vous, vous en êtes où de votre déclaration d’impôts ^^ ?

Photo prise sur le net, créditée ou retirée sur simple demande

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