Coming out

lesbienne
   
    On parle beaucoup de littérature MM, en romance comme en érotisme, mais quid de la littérature FF ! Où sont les filles ! Les filles entre elles, jambes mêlées, langues enroulées, cheveux emmêlés…
    Allez, je me lance sur cette terre vierge !

    Un peu déçue… bon, OK, pas de langue de bois, de faux-fuyants et de litote : en fait totalement désespérée par les hommes, je ne m’intéresse plus qu’aux filles désormais ! Entre créatures du même sexe, on devrait mieux s’entendre, mieux se comprendre, se câliner encore plus… je ne veux plus regarder que les filles, n’aimer que leurs formes, leur peau douce, leurs courbes, leurs seins, leurs tailles, fines ou voluptueuses, leurs joues si douces à embrasser, leur parfum délicat, leurs yeux doux, leurs sourires adorables, leurs émotions à fleur de peau… Les hommes ne seraient convoqués qu’en cas d’urgence extrême, de désir irrépressible, avant d’être renvoyés dans les douves où ils croupiront sans fin en soupirant et ululant sous nos balcons, réduits à leur rôle naturel de crapaud avant le bisou de la princesse.

    Les copines, planquez vous ! Ou écrivez-moi si vous l’osez, car je suis devenue lesbienne, n’ayons pas peur des mots, les hommes n’auront plus jamais un regard, un mot doux ou une pensée… mon corps à la rigueur, car le feu du désir s’apaise difficilement au seul contact des filles, mais c’est tout, rien d’autre, mon cœur est désormais entièrement dévolu aux filles et mon bonheur ne dépend plus que d’elles !

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   Bon, c’était un billet fantaisiste, mais who knows 😉

   Photos : When night is falling (film)

2 commentaires

  1. Clarissa a écrit :

    Merci Nicolas ! Je le note J’ai beaucoup aimé « Les brumes d’Avalon » du même auteur, lu il y a longtemps… depuis ce billet, j’ai retrouvé toute ma tendresse pour les hommes… mais j’ai gagné quelques amies femmes

  2. Nicolas Lacharme a écrit :

    > Les hommes ne seraient convoqués qu’en cas d’urgence extrême, de désir irrépressible, avant d’être renvoyés dans les douves où ils croupiront sans fin en soupirant et ululant sous nos balcons, réduits à leur rôle naturel de crapaud avant le bisou de la princesse
    Clarissa, si je peux me permettre un conseil lecture pour cet été : « Les ruines d’Isis », de Marion Zimmer Bradley, me semble de rigueur, cela devrait vous plaire…
    Amicalement,

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