Je roule

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drive   

    Cette semaine je me prélasse, je me vautre dans l’oisiveté et me repose sur un ami qui pense à moi …
   Cette nouvelle est un superbe cadeau d’un admirateur secret, qui m’encourage, me lit, me soutient, me complimente, me corrige depuis mes premiers pas dans l’écriture avec deux autres lecteurs fidèles qui se reconnaîtront …  Merci pour ce bel hommage !

    Une nouvelle écrite d’une plume intrépide et virile, pour nous les femmes, qui aimons tant les hommes…      
    (photo extraite du film Drive – 2011)

***

     Je roule vers Valenciennes. Il est un peu plus de 6 heures du matin, j’ai fait le tour de Paris, je suis sur l’A1, il y a très peu de circulation.

    Mes pensées vagabondent, je pense à ma journée à venir, ces sympathiques et travailleurs collègues du Nord… la journée sera studieuse et paisible. Tout va bien…

    Ma lecture du soir me revient. Cette nouvelle torride d’une princesse agitée par des désirs puissants, ce mélange de pudeur et de retenue de surface et de profonds courants de désir sous-jacents. Je repense aux scènes de la nouvelle, à cette lente glissade poussée par un initiateur cynique. J’en suis jaloux.

    La chaleur me monte aux joues, au front. Je sens mes jambes s’agiter. Le pantalon qui se tend, gonflé de l’intérieur. Je pose ma main sur mon pantalon entre mes jambes, et je serre fort. Je sens mon sexe, soulagé de ce contact, soulagé mais qui répond, demande plus.

    J’essaie de me calmer un peu, la route rappelle mon attention. Mais rien ne s’y passe. Mon imagination retourne à la jeune fille si belle, si pure… et si volcanique de l’intérieur.

    Mes joues chauffent, le sang me bat les tempes. Je frotte mon sexe à travers le pantalon, et puis finalement je décide de le libérer de sa prison. Je défais ma ceinture et les boutons de mon pantalon. Mon sexe respire un peu mieux. Le caleçon lui offre moins de contrainte. Et le contact de ma main se fait plus précis. Je passe les images de la nouvelle dans ma tête. Mon sexe est totalement tendu maintenant. Il est bien dur comme lorsque mon désir et mon énergie sont très fortes. J’aime le sentir dans cet état, plein d’énergie et de désir d’en découdre. Impossible de ne pas lui donner satisfaction.

    Du coin de l’oeil, je remarque un camion qui s’approche. Je me remets dans une file, réalisant que j’errais joyeusement entre les deux, et je le dépasse. Je me rends aussi compte que du haut de sa cabine, ce chauffeur voit peut être dans quel état je me trouve. Je prends mon manteau et le met sur mes genoux pour couvrir ma main… et mon sexe. Il me faut aussi deux ou trois mouchoirs, pour essuyer ma main et d’éventuels dégâts. Pas question d’arriver au bureau avec des taches suspecte autour de la braguette.

    Ces préparatifs m’ont un peu déconcentré. Je repense à la nouvelle. Les images déferlent dans mon cerveau, et déclenchent une nouvelle vague de neurotransmetteurs divers. Je sens mon désir qui monte, monte, l’arrière de mon cerveau est comme massé, je conduis de plus en plus vite, dans un état second.

    J’ai dégagé mon sexe en ouvrant les boutons du caleçon, et je le tiens dans ma main, je ne le caresse pas, j’ai tiré la peau en arrière au maximum et je le maintiens comme ça, la peau tirée, jusqu’à avoir un petit peu mal. J’exerce un très léger mouvement d’avant en arrière sur la peau, à la base de mon pénis. L’essentiel de mon excitation est mentale, je vois la jeune fille qui a trouvé un geyser dans la piscine, a poussé son maillot de bain de côté, et s’est empalée sur le jet. Elle décrit ses sensations dans la nouvelle avec un tel réalisme. Je n’ai jamais rien lu d’aussi saisissant. J’imagine que je suis le geyser en elle, le flot puissant qui la pénètre avec force. Et elle se laisse faire en raison de son désir aussi fou et puissant que le mien qui me pousse à jouir en pensant à elle, alors que je roule à pleine vitesse sur l’autoroute.

    Mon plaisir est intense, j’en crie de plaisir, j’appelle la jeune fille par son prénom, oh Claire, Claire. 

    Mon cerveau est envahi de fourmis de plaisir, je vois à peine la route.

    160 km/h. Un peu de conscience me revient. J’enlève mon pied crispé sur l’accélérateur et je laisse la voiture et mon coeur se calmer un peu.

    Je suis tombé amoureux de cette jeune fille qui me ressemble, qui se cache pour éprouver des plaisirs forts et inavouables. En surface moi aussi je suis timide. Qui suspecterait la force de mes désirs en me regardant ?

    Ma conscience revient peu à peu. Je sens ma main inondée. Le mouchoir aussi. Je pousse le manteau, éponge délicatement la semence perdue, une fois de plus, si loin de cette ravissante princesse qui l’aurait si volontiers accueillie.

    Je l’aime. Comment trouver mon âme sœur ?
 

***
Avertissement : pour des raisons de sécurité évidentes il est fortement déconseillé d’imiter ce super héros !

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2 commentaires

  1. juju051 a écrit :

    ça va, je suis rassuré, je ne suis pas le seul à avoir de saines lectures

  2. Alex a écrit :

    Eh bien, je vois que je ne suis pas le seul à avoir apprécié le dernier texte de la maitresse de ces lieux. Ni surtout le seul à avoir remarqué la puissance évocatrice de ses récits.
    Merci à l’auteur de ce texte, pour son récit et pour la forme de son compliment. Je suis persuadé que son hommage a été fort bien reçu.

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