Vendredi dernier, je suis allée écouter Julia Palombe en concert au Café Gibus, à Paris. Avec Julia, ce n’est jamais un concert comme les autres, et elle nous avait réservé plein de surprises !
Pendant que nous sirotons nos cocktails en devisant entre amis (joie de retrouver Cassandra Maraval, Julie Derussy, Daniel Nguyen et quelques autres…), Nathalie Giraud, fondatrice de Piment rose, nous invite à poster nos définitions de l’orgasme sur des post-it et les coller sur un mur. Curieux, nous lisons au fur et à mesure. Des mots reviennent souvent : feu d’artifice, paradis, explosion… Un fanfaron a même laissé son mail !
Une jeune femme se rapproche de moi et chuchote une chanson à mon oreille d’une voix chaude et sensuelle. Je reconnais à peine Axelle F avec son masque et son costume scintillant. Je frissonne de plaisir, je voudrais que cela dure toujours !
La soirée commence par des lectures dites nues, ou presque. Trois jeunes femmes, Octavie Delvaux, Axelle F. et Miss Rose entrent sur scène et provoquent un certain émoi dans la salle. Elles sont belles comme le jour simplement vêtues de nuit et d’étoiles (de jolis dessous pailletés en forme de lune… je ne sais pas trop si j’ai le droit de vous montrer leurs photos, je vous laisse les imaginer !). Les textes lus sont magnifiques et troublants, j’aurais aimé connaître les auteurs à la fin de chaque lecture. Les lectrices jouent avec des ballons, des tissus chatoyants, des masques, miment des caresses… La vision de leurs corps nus mêlée à la volupté des mots osés nous envoûte et nous fait rêver.
L’entrée exubérante de Julia sur scène nous tire de nos fantasmes et nous emporte dans un tourbillon de rock et de sensualité ! Son énergie et sa joie de vivre sont communicatives, et bientôt nous chantons à tue-tête ses refrains entraînants aux paroles évocatrices et pleines d’humour, et miaulons, jouissons avec elle… Provocatrice, elle nous encourage même à taper les fesses de nos voisins. Moi, je n’ai pas osé mais j’ai reçu au moins deux petites tapes (de la part de copines, OK, ça compte pas). Elle nous encourage aussi à jouir le plus possible, à nous lâcher complètement… La tension monte et explose en une apothéose de guitare électrique.
Le concert s’arrête trop tôt et nous laisse en manque… que se passerait-il s’il durait un peu plus longtemps ? Est-ce que tout dégénérerait peu à peu, Julia nous entraînerait-elle dans sa transe ?
Je reviendrai sûrement fin mai, je ne peux plus me passer de l’enthousiasme et de l’appétit de Julia et de ses girls ! En attendant, je relis les paroles des chansons réunies dans un joli petit carnet noir avec quelques uns des textes lus ce soir là.
Un autre regard sur cette soirée : celui de Julie Derussy
Julia Palombe est en concert tous les derniers vendredi du mois en concert au Café Gibus (127 rue St Maur, Paris 11)
Pour mieux la connaître, le reportage de Flore Cherry à regarder ici.