J’ai plein de chouettes photos de la Nuit Demonia du 28 octobre 2023 et de la soirée XX-Hell fusion de la veille — merci chers amis photographes ! — je ne sais pas quoi commencer… Bon, par le début 😊
J’arrive toujours très tôt en soirées, voire en avance ! Et cette Nuit Dèmonia n’a pas fait exception. Le photographe Mac Harley arrive toujours tôt lui aussi, et nous sommes devenus amis, au fil de nos retrouvailles. Il me propose tout de suite de me prendre en photos, pour profiter des lieux encore vides, il fait ses réglages avec moi, j’aime bien l’idée de l’aider (un peu) dans sa mission. Et puis comme ça, « c’est fait », tant que je suis encore à peu présentable. C’est alors que les difficultés commencent ^^. Il m’invite à grimper sur l’estrade des performances de shibari, à danser, à poser comme ci ou comme ça… Je retrouve ce mélange de ressentis : plaisir, gène, timidité, confusion, et de l’amusement avant tout, qui s’ajoute à l’effervescence du début de soirée sur le point de s’enflammer.
Cette fois-ci, j’ai un cavalier, une sorte de bandit des grands chemins vampire, je l’appelle vite à la rescousse pour danser avec moi — trop difficile de me pavaner seule sur scène pendant que tout le monde me regarde et se demande « qu’est-ce qu’elle fait celle-là, elle se croit modèle ou quoi » (en fait, il n’y a presque personne, et chacun et chacune vaque à ses occupations ^^ les jeux démarrent même très vite dans les coins !) , et puis il me chatouille pour soi-disant « me détendre »….
Je suis bien contente d’avoir fait fi du qu’en dira-t-on imaginaire pour immortaliser cette première danse, toute à la joie de la soirée qui s’annonce !
– Photos : Mac Harley
Plus tard…
On est vers le milieu de la Nuit Demonia (j’ai encore mon masque, et je porte un collier oublié à une soirée il y a des années qu’un ami vient de me rendre), quand Lucretia Dellamorte Dellamore me propose de poser avec elle. Elle me regarde, malicieuse, me touche la joue « tu as du noir partout ». Oups, j’ai fait la bise à une ami portant des peintures d’indien sur le visage, et il m’a laissé des « souvenirs ».
Vite, je me débarbouille, et je la rejoins, subjuguée par sa beauté comme à chaque fois, ce qui ajoute à mes difficultés face au photographe (fut-il un ami)… l’extrême beauté (féminine) me paralyse de timidité, je reste sans voix, mais Lucretia a une façon bien à elle de se montrer taquine, souriante avec une pointe de douce cruauté irrésistible, de m’envelopper dans son aura chaleureuse et dangereuse, et je pourrais m’attarder à ses côtés toutes la soirée !
– Photos : Daniel Power (merci pour ces belles photos chères à mon cœur, ce fut dur de n’en choisir que quelques-unes !)
Et en fin de soirée, un petit câlin pour se réchauffer sous la couette ! (le couloir est glacé et traversé de courants d’air ) On aurait été totalement « hors sujet » avec le thème bdsm de la soirée, sans ce chat griffu qui s’est faufilé entre nous, aïe ! Un moment immortalisé par Daniel Power.