Se préparer pour le bal

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     Un ami sculpteur, Gustav Clauvel m’a envoyé un dessin, inspiré par mon roman Le Village des soumises Je ne résiste pas au plaisir de le partager, accompagné d’un extrait : 
   Ce soir-là, en revenant dans leurs chambres après une après-midi au spa, Marion et Chloé découvrent d’incroyables robes 18e étalées sur leurs lits. Elles poussent des cris de joie et se rejoignent au salon, les bras chargés de leurs robes longues et de divers accessoires.
   — C’est pour le bal masqué, c’est aujourd’hui, je l’avais oublié ! s’exclame Chloé, ravie. On perd complètement la notion du temps ici.
    Les deux jeunes filles retirent leur tenue estivale et se dépêchent d’essayer leurs robes de bal, excitées comme des enfants. Elles sont parfaitement à leur taille ! Chloé se souvient des questions sur le formulaire d’inscription : sa taille, son poids, son tour de taille, de poitrine, et même sa pointure… Elle avait trouvé cela bizarre, toutes ces questions précises sur son anatomie. Vaguement intrusif, voire discriminant ; ils ne voulaient que des blondes à gros seins ou quoi ? À présent, tout s’éclaire ! Elle voit vraiment le mal partout… Elle a bien fait de ne pas écrire n’importe quoi, même si c’était tentant sur le moment.
   Les robes ont subi quelques petits aménagements par rapport à leurs modèles d’autrefois : elles sont fendues à l’arrière. Cela ne se voit pas spontanément, mais il y a deux pans séparés que l’on peut écarter. Devant, le décolleté est si profond que l’on aperçoit leurs pointes de sein. Qu’importe, elles se sentent belles et tournent sur elles-mêmes en dansant, se faisant des révérences à n’en plus finir. Leurs robes facétieuses s’ouvrent, révélant leurs fesses blanches.
   Marion ne résiste plus. Elle se met à genoux, se glisse sous la robe de Chloé et embrasse ses fesses avec douceur avant de les mordiller pour rire. Chloé se débat et Marion se fait câline à nouveau, jouant de sa langue pour réveiller son désir. Chloé s’immobilise, attentive aux sensations que Marion lui procure. Elle n’ose plus bouger d’un cil de peur que son amie ne s’interrompe. Marion n’en a pas l’intention.

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