Relativiser

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  Astuce : au lieu de remuer des idées noires, je regarde les étoiles (façon de parler, vu la couche de nuages) :

   Notre existence n’a aucun sens, elle est le fruit d’un hasard hautement improbable. Nous sommes d’une taille infinitésimale et ne vivons qu’un instant à l’échelle de l’univers.
   Rien n’a d’importance, il ne faut pas s’accrocher aux objets, aux gens, au lieux… S’attacher est source de joies et de bonheur, mais il faut accepter le prix à payer, il est connu d’avance : souffrir lors des séparations. On pense bien sûr aux ruptures amoureuses, aux deuils, mais il y a aussi les lieux dont il faut nous séparer, et c’est parfois pire qu’un chagrin d’amour.
   Alors je tente de relativiser en pensant à l’immensité de l’univers, son âge respectable et les nombreux millénaires qu’il a devant lui ; et nous, plusieurs milliards d’êtres humains qui pensons aimons, souffrons, logés sur une planète liquide à la bonne distance de son unique soleil, dans l’un des bras périphériques d’une petite galaxie parmi d’autres.
   Mes soucis, mes regrets, mes chagrins et mes peines ne sont rien ; ils durent le temps d’un clignement d’étoiles, ils sont déjà passés, emportés par les vagues du temps.
   Il nous faut vivre notre vie infime et si brève de la façon la plus heureuse et la plus insouciante possible, on n’a pas le temps de pleurer des amours perdus, des maisons disparues… seuls comptent les amours et les amis du présent, et les bons moments passés ensemble !
 Voilà, c’était la minute philosophie de comptoir ou d’ado, au choix

– Sinon il y a l’astuce numéro 2 : boire un coup et songer aux orgies de la rentrée ; on relativise aussi très bien ensuite  !

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