Je viens de voir passer ce tableau sur mon fil, il me plaît beaucoup… On devine un désir réciproque soudain, interdit, et contenu…
![](http://www.clarissariviere.com/wp-content/uploads/2024/05/Frederic-William-Burtonthe-meeting-on-the-turret-stairs-1.jpg)
Les passions interdites, source de mille histoires et clichés !
– Au moyen Age, la châtelaine esseulée succombe à l’amour courtois d’un troubadour, d’un garde, ou d’un écuyer, pendant que son seigneur guerroie en terre sainte
– Au 19e siècle, la comtesse délaissée craque pour le jardinier, le palefrenier (monsieur le comte est monté à Paris pour affaires – et profiter des maisons closes )
– Au 20e siècle, l’épouse bourgeoise au foyer s’ennuie et s’encanaille avec le facteur, le plombier, ou le chauffeur, pendant que monsieur travaille loin toute la sainte journée et courtise sa secrétaire
– Aujourd’hui, le télétravail réduit considérablement les possibilités ^^, mais les temps ont tellement changé de toute façon : nous vivons en direct la fin de l’adultère, des tromperies d’autrefois, le couple traditionnel explose en une myriade de possibilités : polyamour, libertinage, amour libre… Toutes les passions sont autorisées, et même encouragées ! (entre adultes consentants bien sûr, sous réserve du respect de la loi, et de certains interdits « sociaux » qui perdurent)
(Si l’on veut écrire des histoires dramatiques, il nous faut désormais remonter le temps !)
L’évolution du couple, de l’amour à travers les siècles est passionnante. Et maintenant, sous nos latitudes, jamais nous n’avons profité d’autant de libertés amoureuses et sexuelles – surtout nous les filles. Les seules chaînes que nous portons, nous les choisissons – ou les subissons par timidité, culpabilité, emprise, empathie, paresse, confort, peur…
– Tableau de Frédéric Wiliam Burton : rencontre dans l’escalier de la tour
« Les deux amoureux se croisent en secret dans cet endroit étroit, où personne ne peut se trouver en même temps qu’eux » (extrait d’un article analysant le tableau, et racontant son histoire tragique – j’aurais mieux fait ne pas le lire ^^)