Les yeux bandés, Editions L’ivre-Book

Les yeux bandes 700

   
    Je suis particulièrement heureuse et fière de vous présenter Les yeux bandés, recueil de quatre nouvelles érotiques.
    J’espère qu’il vous plaira ! J’ai un trac terrible, comme jamais, car c’est la première fois que je suis publiée toute seule (et je me sens terriblement seule 😉 ). Mes autres textes ont toujours été publiés dans des recueils collectifs, où on se tenait bien chaud tous, sauf une fois où il s’agissait d’un recueil de photographies. Mais là encore je n’étais pas seule, j’étais avec le photographe.  
    C’est donc une grande première, et je remercie vivement les Editions L’ivre-Book de m’avoir choisie, en particulier Lilian Ronchaud, l’éditeur, et Julie Derussy, la directrice de la collection L’ivre des sens, pour sa patience et tous ses conseils pour améliorer mes récits (dans la première version, il faut l’avouer, on ne savait pas toujours qui faisait quoi, à qui, et comment 😉 j’écris parfois en transe, je me laisse emporter par mes fantasmes, et ensuite, même en me relisant, je ne vois pas l’incongruité de mes propos… C’est là où le travail éditorial est précieux, nécessaire, mais ceci est un autre sujet….)
    J’ai toujours eu le fantasme des yeux bandés. Les sensations sont décuplées, l’incertitude accélère les battements du cœur, la surprise le fait sursauter, tous les autres sens sont exacerbés, en particulier le toucher.
    Bander les yeux, ce peut être un jeu amoureux très tendre, inoffensif, pour offrir à son aimée une nuit d’amour inoubliable par exemple. Mais c’est souvent l’accessoire indispensable des soirées plus corsées, c’est un signe de soumission, d’acceptation de ce qui va arriver sans pouvoir le prévenir, ni l’anticiper.
    On bande les yeux avec un objet tout simple, banal : une cravate, un foulard, un morceau de tissu qui tient dans une poche, et c’est pourtant infiniment troublant. Dès que l’on a les yeux bandés, on devient une autre, vulnérable, offerte, dépendante. On se livre à son chéri, à son maître… en confiance ou avec crainte. On ne perçoit plus le monde de la même manière, on tente d’interpréter les bruits, les souffles, les odeurs… On se retrouve plongée dans un autre monde. Même son amoureux de toujours devient un mystérieux inconnu que l’on reconnaît à peine, tant son contact nous paraît étrange (c’est là où l’on voit l’importance du regard, qui assure 80% de l’interprétation de ce qui se passe, chez moi en tout cas).
Clarissa Riviere

     Dans ce recueil, deux histoires sont légères, ludiques et tendres ; deux autres sont nettement plus corsées, avec même une pointe de cruauté assez inhabituelle chez moi, qui place en général le plaisir et la joie au dessus de tout. Mais il faut parfois explorer ses fantasmes cachés et les exorciser en créant une histoire. Donc, vous serez confrontés à quelques uns de mes démons : l’enfermement, la pression psychologique, l’humiliation, la contrainte… mais rassurez-vous, l’amour n’est jamais très loin…
     D’autres thématiques apparaissent. L’une des nouvelles reprend un lieu cher à mon cœur : elle se passe dans un train (je crois que je pourrai bientôt faire un recueil en réunissant toutes mes nouvelles liées au train), je vous emmène sinon dans un Donjon SM. Les histoires réunissent le plus souvent plusieurs partenaires, car il est toujours intéressant d’explorer les relations à trois. Ou plus.
   
    Denis Verlaine illustre la couverture avec une ravissante jeune femme cambrée, en nuisette légère, aux yeux bandés, qui s’offre vous, et Vael Cat, l’a mise en page et l’a parée de volutes roses. J’adore cette couverture !

   La présentation de l’éditeur
    Quatre histoires, quatre femmes qui ont un seul point en commun. A la demande de leurs amants, ou parce que les circonstances les y obligent, elles portent un bandeau sur les yeux. Elles sont aveugles et se laissent aimer par des inconnus, les découvrant uniquement de leurs mains et de leur bouche.
    Enthousiastes ou bien soumises aux désirs de leurs hommes, elles connaissent le bonheur de se mettre a leur merci, de se livrer sans pouvoir s’echapper, de ne pas savoir d’ou vont venir les coups ou les caresses.

    Masquez vos yeux mais ne les détournez pas de l’ecriture sensuelle et érotique de l’auteure, ils vous en remercieront.

   Pour le commander
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2 commentaires

  1. Clarissa a écrit :

    Oui, un bandeau sur les yeux, c’est très soft, je trouve que c’est l’un des accessoires les plus sensuels qui soient ! Un de mes préférés !

  2. juju051 a écrit :

    mes cravates servent à attacher ma femme. Rien que du très soft mais ça pimente nos ébats

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