J’ai évoqué hier les nuits de la Fetish Week, voici quelques mots sur les journées : le Fetish Market et ses stands d’exposants, des artisans venus des quatre coins de la France, et sa librairie, ses performances, son café….
J’y ai participé en pointillés, vacances scolaires oblige, mais je suis venue tous les jours, irrésistiblement attirée comme un papillon par la lumière !
Je me contente de publier mon journal de bord – je manque de temps pour rédiger un article dans les règles de l’art, mais j’ai envie de fixer quelques souvenirs quand même !
Jeudi 25 octobre
En ce premier jour, je réussis à résister à la tentation, j’opère des repérages, et croise quantité d’amis et connaissances. Ambiance de fête, nous sommes tous et toutes excités par les réjouissances qui nous attendent ! J’admire une performance de Shibari : Faust Shibari encorde Mère dragon, avant qu’elle ne se rebelle et lui vole son arme 😉 J’assiste aussi à la démonstration d’impact de Master Wolf ; intensité, douceur, et complicité.
Vendredi 26 octobre
Je suis invitée sur le stand de la Musardine pour dédicacer ! C’est un plaisir de bavarder avec les amis et connaissances qui passent me voir, je passe un excellent moment, mais je dois me rendre à l’évidence : je suis une très mauvaise vendeuse ^^ ! Je fais connaissance avec l’auteur en dédicace à côté de moi, Patrice Herr Sang, de la librairie Hors-circuit, grand amateur de fantômes et d’ambiances fetish lui aussi. Il propose également des DVD rares, je choisis un documentaire sur Jeanne de Berg, dont j’ai tant aimé « Cérémonie de femmes ».
La Musardine me garde gentiment mes affaires dans un coin après ma séance de dédicaces, et, libre comme l’air, sans veste ni manteau sur les bras, je refais un tour approfondi des exposants. Et là je craque, à force de passer et repasser devant mes stands préférés ! Je pile net devant le stand de Sweet Arrogance : la créatrice porte une couronne en cuir clouté de méchante reine. Coup de foudre immédiat ! J’ai un peu honte, car j’interromps sa pause goûter, mais elle ne s’en formalise pas, et toute souriante, se décoiffe pour moi. Je l’essaye, et je repars enchantée avec mon précieux butin, ma couronne pour la nuit Dèmonia – je peux enfin répondre à tous ceux et celles qui me questionnent : tu seras en quoi demain ? Tu as choisi ta tenue ?
Je choisis aussi une très belle pique parmi celles exposées sur le stand d’Ezrhraa Crystal (chacune est une pièce unique m’explique l’artisan) ainsi qu’un collier-corset. Ce collier possède une histoire particulière que me confie la créatrice (j’aime beaucoup connaître les sources d’inspiration, l’intention mise dans un objet, merci pour ces confidences !) Un peu plus loin, je trouve un nouveau bracelet-mini fouet chez La nuit venue créations, un diadème moyenâgeux de l’Échoppe du père Brohy, un harnais fleuri chez Sweet Arrogance aussi… Je soupire un peu en croisant d’autres accessoires et jouets, mais mes poches sont vides, et même au-delà, je dois m’arrêter là !
Samedi 26 octobre
Je reviens une dernière fois au Fetish Market, ce n’était pas prévu, mais c’est plus fort que moi, et j’ai oublié de prendre des photos des stands la veille et l’avant-veille ; dernière chance aujourd’hui. C’est la foule des grands jours ! J’aurais mieux fait de prendre des photos les jours précédents… Je croise des amies modèles habillées de leurs plus beaux atours fetish, elles sont magnifiques (je viens de rater le défilé hélas, vivement les photos officielles)
J’assiste à une belle performance de shibari entre une modèle vêtue de latex rouge, Corset doll Inesse, encordée par une shibariste aux longues tresses, et à une séance d’impact de Master Woolf sur sa modèle masquée et aux oreilles de chat. Très joli duo complice ! Je suis aussi aux premières loges pour regarder une séance d’aiguilles. Diane Killer tisse des chaînes à même la peau de Mère dragon, belle comme une mystérieuse déesse. Une séance dans une ambiance recueillie…
Bravo à toute l’équipe de la Fetish Week, le staff et les bénévoles ! Un événement qui prend de l’ampleur, et présentait cette année plus d’exposants, plus de performances – et je ne vous ai pas parlé des ateliers qui se déroulaient tout au long de ces trois jours : des ateliers pour tous les goûts, initiation au fouet, au shibari, au fist, à la soumission, le bdsm en couple… ni de ce grand jeu de rôle « Thrill game » organisé par Axelle de Sade, Ottomo de Manuel, Moiselle Pardine et Dèmonia le dernier jour.
Quelques suggestions pour la prochaine fois : (mais je sais, la critique est aisée, tranquillement assise devant mon écran, et l’art difficile ^^)
– Retransmettre sur l’écran géant la performance en cours, pour que ceux et celles qui sont derrière puissent voir (si c’est possible techniquement !)
– Prévoir quelques chaises près de l’espace café afin de le rendre encore plus convivial (mais c’est vrai que la terrasse était toute proche), et peut-être une annexe du bar à champagne se trouvant aussi devant l’estrade (très bonne idée, ce champagne fetish !)
– Annoncer les performances au micro (j’en ai manqué, et pas des moindres ! J’aurais dû mieux regarder les affiches rappelant le programme)
[EDIT] : elles étaient annoncées en fait, je n’ai pas dû me montrer attentive !
Ma mission d’ambassadrice s’achève là, merci Dèmonia pour cette nomination prestigieuse !
Ce fut un plaisir de vivre ces trois jours en m’immergeant jusqu’au cou dans l’ambiance fetish-bdsm que j’aime tant, au milieu d’autres passionnés ! Un événement hors-normes et hors du temps, désormais incontournable. Au plaisir de le revivre l’année prochaine !
Pour venir la prochaine fois
– Les sites Dèmonia et Fetish week
– Les comptes Instagram de Dèmonia et Fetish-Week
Album-photos
Quelques exposants
Avec dans l’ordre d’apparition à l’écran : 1 : La nuit venue créations ; 2 : Exchume ; 3 Lilith créations ; 4 : L’échoppe du père Brohy ; 5 : Sweet Arrogance, avec la créatrice déjà en tenue pour la Nuit Dèmonia ! ; 6 : Fessée artisanale ; 7 : Héritage de Sade ; 8 : Eon’s Whips ; 9 : Les épines ; 10 : PIP ; 11 : La nuit venue créations ; 12 : Le cri du charme ; 13 et 14 : moi et Michelle Zinella ^^ ; 15 à 19 : sur le stand de la Musadirne ; 20 et 21 : L’atelier d’écriture Eros qui proposaient d’écrire des haïkus érotiques (l’écriture sous contrainte, tentant ) ; 22 : Cave canem
(Je manque de temps pour vous mettre tous les liens Instagram, je vous laisse mener l’enquête pour en savoir plus !)
Quelques performances
La fine équipe des ambassadrices et ambassadeurs (montage de Michelle Zinella)