Chronique d’une écrivaillonne dispersée

    Article Facebook du jour…

    Hier :
    S’installer devant mon ordinateur pour écrire.
    Avant cela, faire un tour sur Facebook, Messenger, répondre aux messages, aux notifications, écrire un billet de blog pour raconter une soirée, s’inscrire à atelier d’écriture en ligne, prendre des places pour une pièce de théâtre, partager sur FB, essayer le tee-shirt de parisderriere.fr, celui de Michel Godin des mers, tenter des selfies, avoir des idées pour d’autres billets de blog, commencer à les écrire, lire une chronique de blogueuse, partager sur FB, avoir envie d’un café, d’une glace… d’un baiser…
    Se dire que ça commence à bien faire la dispersion, l’éparpillement, d’être dissipée et distraite à ce point ! S’y remettre…
    Ah, trop tard, je dois filer !
    Aujourd’hui :
    Prendre un carnet et un stylo, partir écrire en terrasse, loin des distractions des réseaux sociaux. Commander un café, le siroter en regardant mes voisins, que lisent-ils, que font-ils… celui-là a l’air d’un banquier, celui-ci est écrivain peut-être… Lever le nez pour observer les promeneurs en tenues d’été, pourquoi cette jeune fille se met à courir, un rendez-vous d’amour ? Inventer d’autres histoires…
    Se dire que ça commence à bien faire la dispersion… etc… (voir plus haut)
    Je devrais rejoindre une résidence d’écriture coupée du monde !
    Finalement, mes seuls projets qui avancent sont ceux que je mène avec des amis ! Je me sens engagée auprès d’eux ; ils me motivent, me stimulent, m’entraînent, et réussissent à m’extraire de mon marigot boueux d’idées désordonnées où je barbote avec complaisance !

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