Un WE de réjouissances

2018-03-17 15
    Tout commence au Salon du Livre Paris !
    L’an dernier, j’y étais allée tous les jours. Consciencieuse, j’avais arpenté toutes les allées, j’étais repartie avec une dizaine de livres, étourdie de rencontres et d’échanges.
    Cette année, je me suis contentée d’y faire un saut rapide, je suis allée saluer les amis en dédicaces sur les stands des Editions du 38, Tabou, Elixyria…  Et j’ai surtout bu des cafés avec des copines Facebook pour échanger les potins les dernières nouvelles, évoquer des projets en cours et à venir – le Salon du livre, c’est aussi fait pour ça ! 2018-03-17 16
    J’ai croisé Julie Huleux entre deux cafés, j’étais ravie d’échanger quelques mots avec elle, de la revoir toujours aussi pimpante et joyeuse. Julie propose maintenant des Master Class et des conférences pour aider les romanciers. En deux questions, elle a tout de suite cerné mon problème :
    — Alors Clarissa, quand est-ce que tu écris un roman ? Qu’est-ce qui te bloque ? la peur, l’idée…
    — C’est plutôt le temps qui me manque… et puis je m’éparpille, je commence plein d’histoires, j’abandonne, un autre projet m’appelle, une nouvelle idée… je n’arrive à terminer que les petits textes, les nouvelles…
    — Toi, tu es une amoureuse en écriture ! Tu adores les débuts de la relation, quand c’est nouveau, intense, excitant, là tu es enthousiaste… pendant un certain temps… tu recherches encore et toujours ces sensations des « débuts » ! C’est pour cela que le format nouvelle te convient bien, c’est suffisamment court, la tension amoureuse reste présente du début à la fin !
    — …
   
Sara Greem, Eva Cayeux
    Révélation ! Oui, c’est tout à fait ça ! J’ai des bribes de romans en friche, des nouvelles commencées, non relues, des brouillons épars… Mon ordinateur déborde de textes en désordre ! Cette année, je vais m’appliquer à mener jusqu’au bout les projets qui me tiennent à cœur… Merci Julie pour cette séance sur le divan qui va peut-être me permettre de sortir de l’ornière, où je me complais, j’avoue…
    Au bout de deux heures, je suis ressortie sous la neige, sans avoir choisi un seul livre, avec seulement un bijou Steam punk des Editions Elixyria. Plein de livres me tentaient, mais la foule compacte dans les allées, le brouhaha d’enfer, ont eu raison de mon endurance et m’ont poussée vers la sortie.
    Et puis, je devais reprendre des forces pour la soirée qui m’attendait 😉
   Photos : Valéry K.Baran, Julie Derussy, Jean-Baptiste Messier, Sara Greem, Eva Cayeux

flyer dîner     Le dîner des auteurs et lecteurs de littérature érotique
    Des dizaines d’amis Facebook sont réunis, ils viennent de la France entière, rassemblés là grâce à Marie-Laure Lafolle. Ils ont en commun d’aimer la littérature érotique, nous sommes faits pour nous entendre ! On est tous très heureux de se revoir, de se rencontrer « en vrai » pour la première fois parfois, de mettre enfin un visage sur des noms… Chacun se présente, nous sommes mitraillés de photos, nous rions beaucoup, et échangeons sur plein de sujets passionnants. Je n’oublierai pas cet échange avec un dominant, il m’a parlé des responsabilités du maître vis-à-vis de sa soumise. Une soumise donne tout à son maître, un tel don n’est pas à prendre à la légère, c’est très engageant pour le maître. (La suite de mon histoire bdsm se dessine…)2018-03-24 08

    J’ai aussi eu la chance d’expérimenter les cordes avec un maître Shibari en compagnie d’une amie. J’ai beaucoup aimé cet attachement progressif, en douceur. – Emma et moi nous vous préparons un petit article spécialement dédié.

Hell o kinky 180317    Je me suis arrachée du dîner avec difficultés pour rejoindre la soirée Hell O’kinky, prévue de longue date.
   Stupeur en arrivant, une foule immense patiente devant l’entrée, mais le temps passe vite finalement, même dans le froid : les retrouvailles entre amis, nouvelles rencontres, bientôt suivies d’un changement acrobatique devant les vestiaires (c’est très déguisé la Hell O’Kinky !).
   Nous entrons enfin au cœur de la fête, l’ambiance est bouillante, voire brûlante ! Pour une fois, j’ai bien chaud aux Caves de St Sabin ! La musique électro pulse dans nos corps, la fête est lancée. Je retrouve mon petit soumis de soirée tout esseulé, des dizaines de connaissances et amis peinturlurés, pailletés, costumés des pieds à la tête, dans une profusion de voiles, dentelles, guirlandes lumineuses… une débauche de couleurs, même si les tenues fétish noires sont bien représentées. Tout le monde se mélange à la Hell O’Kinky : burners, dominants et soumis, danseurs… il faut juste aimer faire la fête et s’aimer les uns les autres ! Les câlins les plus tendres, les massages, côtoient des jeux bdsm plus intenses : fessées, belles séances de martinet… J’aime ces contrastes, cette variété, ce mélange de tous les genres qui se mélangent joyeusement, sous le regard bienveillant et souriant de l’organisateur ! Tout est possible et permis à la Hell O’Kinky 🙂
   
Lea Montravers    De mon côté, j’aime particulièrement cette soirée pour la danse. Deux dance floor s’offrent à nous : l’un électro, l’autre rock et années 80, 90. Je ne sais où donner de la tête, toute la soirée je navigue entre les deux pistes de danse, avec des escales au bar, des coups d’œil aux espaces de jeux…
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    Les heures filent, les 12 coups de minuit sonnent bientôt pour moi, et là, surprise, une longue queue serpente devant le vestiaire… Ce sera finalement l’occasion de bavarder avec des amis entraperçus seulement au cours de la soirée. Quelques échanges avec des inconnus égayent aussi l’attente, avant la course dans le froid pour rentrer avant le réveil de mon invitée, Julie Derussy, qui a réussi l’exploit de me faire travailler le lendemain, au moins un peu, pour un final en douceur et en écriture de ce week-end de folie.

    Photo Daniel Power : Léa Montravers

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