La Master Squat X Kink me d’Halloween

Quelques impressions sur cette excellente soirée !

Je suis arrivée « à froid » (si je puis dire) et je suis retrouvée plongée directement dans le grand bain avec le set de la première DJ, Kat. Un set qui m’a aussitôt cueillie, réchauffée et même brûlée, et transportée dans une autre réalité – celle des soirées fetish-kinky, peuplées de créatures surnaturelles, sublimées par la musique et les lumières !
Halloween oblige, de nombreux participants sont grimés (j’embrasse des amies en l’air ou dans le cou pour ne pas abîmer leur maquillage, ou en garder le souvenir sur les joues !). Certains portent des masques, et cela ajoute au mystère des rencontres de hasard : qui se cache derrière ce magnifique masque steampunk ? Un autre a déjà relevé son masque sur le front (la chaleur gagne ! Nous devenons tous moites)
De mon côté, je porte des cornes et un masque, mais cette fois, je peux tout perdre, ils proviennent de magasins farces et attrapes, et non d’artisans-créateurs !

Je reste scotchée sur le dance-floor tout le long de ce premier set, heureuse de danser et de retrouver plein d’amis au fur et à mesure de leur arrivée. Trop bon de commencer la soirée avec ces amis que j’ai toujours plaisir à revoir à chaque fois ! On partage tant de souvenirs et de moments de complicité… Certains sont venus in extremis : « on croyait que c’était demain la soirée ! » (l’habitude de sortir le samedi soir !) – ça sert finalement les storys Instagram de dernière minute !
Kat nous envoûte, on se retrouve en apnée, avant d’être expédiés à toute vitesse au cœur de sa musique, on franchit le mur du son, boum, on se retrouve dans un univers flamboyant de musique !

Changement de DJ, je reprends mes esprits, et m’en vais me promener vers le donjon, très vaste, magnifiquement équipé par le mobilier de Charon de la forge. Un cercle se forme autour de lui, Charon devient le maître du feu, il le fait danser entre ses mains avant d’enflammer le dos nu de sa jolie soumise installée sur le banc à fessée. Je passe un moment divin à les regarder, frémissante devant le spectacle des hautes flammes sur son dos, tout en me faisant papouiller le cou par un soumis derrière moi et en « « embêtant » une amie juste devant moi. Un petit trio discret, avec les flammes de Charon venant nous réchauffer de leur souffle.

Je m’aventure derrière le rideau protégeant les coins câlins des regards. Promenade onirique dans cette ambiance libertine qui tranche avec l’ambiance bdsm du donjon. La techno rythme les ébats et fait battre mon cœur plus vite. On me fait signe, des propositions, on m’invite à m’étendre là, à rejoindre ce groupe de corps emmêlés… Je souris, j’esquisse des gestes vagues, plus tard peut-être ! Je ne fais que passer, invisible.
– et plus tard n’arrive jamais, c’est bien connu !
À côté des coins câlins, on trouve une dark room où l’on n’y voit goutte. Parfois l’éclairage éphémère d’un téléphone éblouit les participants (quelqu’un a perdu quelque chose) ou un bracelet fluo luit faiblement : un angel qui patrouille discrètement (une fois de plus, mention spéciale à l’équipe des angels qui veillent sur nous en toute discrétion et savent se faire oublier !). Mes yeux s’accoutument à l’obscurité, surprennent le mélange des corps en fusion. Érotisme brut ; on ne se conte pas fleurette comme à côté ! Là aussi on ne fait que ce qui nous plaît, c’est le principe de la soirée : des séances bdsm s’organisent dans un coin, en douceur, au côté de scènes sensuelles, plurielles, et d’étreintes intenses et viriles dans les senteurs de poppers qui nous tournent la tête… Vapeur de chaleur, effluves charnelles, techno trépidante ; nous franchissons de nouveaux seuils d’excitation et de folie, des portes dimensionnelles s’ouvrent devant nous et nous nous y en engouffrons sans un regard en arrière, toutes nos réserves envolées !

Vers 5h, je m’inquiète, la soirée ne se termine-t-elle pas bientôt ? Je demande à droite et à gauche, mais personne n’est au courant de l’heure de clôture, tout le monde est là pour l’éternité, la fin n’est même pas envisageable ! La soirée se termine à 8h me promet un ami, encore trois heures de rêve devant nous ! Mais mon corps demande grâce et me conduit comme une automate vers les vestiaire. Juste devant la sortie, un ami me rattrape au vol pour « un dernier verre » et refaire le monde, je suis à deux doigts de reposer mon sac au vestiaire pour profiter des trois heures restantes !
Je me sens flotter, dissociée, une partie de moi rêve de faire la fête encore, une autre sommeille déjà. Je me résous à commander mon tapis volant (Je tombe sur un chauffeur Uber très sympa, il me raconte que ce week-end il fallait choisi entre s’occuper des fêtards d’Halloween, ou des familles allant visiter les cimetières le lendemain ! Lui a choisi les fêtards ! Il nous endort direct avec du jazz pour avoir la paix ^^

Une excellente soirée, l’alliance Master Squat et Kink me fonctionne à merveille !
– Master Squat apporte sa liberté brute, son inclusivité, son coté transgressif et interlope
– Kink me apporte ses coins câlins confortables (moins éclairés que la dernière fois, top, ou c’est mon masque qui gênait ma vue peut- être ^^), de vrais lits douillets où nous poser comme des princesses au petit pois.

(J’étais un peu nostalgique avec la fin de la fetish week qui nous avait maintenus dans un état fébrile trois jours durant, mais me voilà reboostée à fond et pleine d’énergie pour vivre d’autres aventures !)

Prochaine soirée Master Squat : samedi 29 novembre, billetterie sur Shotgun

2 commentaires

  1. S. Dominsky a écrit :

    Toujours un plaisir de te lire

    1. a écrit :

      Merci beaucoup 🙂 !

Répondre à S. Dominsky Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

À propos de l’auteur

Blogueuse et autrice

Ce message d’erreur n’est visible que pour les administrateurs de WordPress

Erreur. Aucun flux trouvé.

Veuillez aller sur la page de réglages d‘Instagram Feed pour connecter votre compte.

FrançaisfrFrançaisFrançais