Interview de Made by Frenchies

Made by frenchies
Le magazine en ligne Made by Frenchies m’a posé plein de questions, j’ai dû faire des choix difficiles !
On peut lire mon interview sur leur site.
Je me suis permis de la recopier sur mon blog, à des fins d’archivage.

Rendez-vous avec Clarissa Rivière

Clarissa Rivière est friande de littérature érotique et particulièrement d’histoires de domination-soumission. Femme de partage, elle aime beaucoup écrire à quatre mains. Ainsi naissent Le frisson de la cire sur ta peau, co-écrit avec Julie Derussy, et Coups tordus, recueil de nouvelles sur les déconvenues amoureuses co-écrit avec Julie-Anne de Sée. Elle reprend le stylo en solo avec Immersion, une romance érotique sadomasochisme. Clarissa Rivière tient aussi un blog, Les goûters de Clarissa, où elle confie ses fantasmes, évoque ses lectures, raconte ses histoires ou ses soirées, au gré de ses envies.

Une ville française qui vous ressemble : Paris, car c’est une ville aux mille facettes, avec ses lumières et ses coins sombres !Dans cette ville, quel est votre quartier préféré : Mon quartier , le 11e arrondissement, car il y a plein d’endroits où sortir, des bars, des caves où danser, des boutiques que j’aime — la librairie La Musardine par exemple, pour ne citer qu’elle.

Les 3 basiques de votre dressing : Au risque de décevoir vos lecteurs, je ne suis pas très branchée mode et shopping. J’aime flâner dans mes boutiques préférées : Dèmonia, Metamorp’Ose, DollHouse…

Votre Havre de paix : Quand je me retrouve seule, sans sollicitations. Dans un café en attendant un rendez-vous, en voyageant seule en train, en retrouvant mon lit douillet après une folle soirée…

Vos groupes Frenchies du moment : Honte à moi, j’écoute surtout du rock anglais ou des DJ electro, techno…
Du côté des Français, j’aime Indochine, Calogero, Mylène Farmer…

Vos artistes Frenchies : Je suis de nombreux artistes sur les réseaux sociaux. Par exemple les illustrateurs Blitz’Art et Gier de Gier, les photographes Cécile Dessailly, Maryssa Rachel, Taï Shoot, Olivier Parent – pour ne citer qu’eux-, les peintres Tatiana, Clarence Étienne…

Votre parfum : Dior j’adore, ou Jardins de Bagatelle de Guerlain

Pour vous, l’élégance, c’est : Une certaine allure, l’attitude, la façon de bouger, de fumer, de boire un verre, de se passer la main dans les cheveux… naturellement, sans y penser. Des détails : une monture de lunettes, des ongles peints, des escarpins, des gants…

Pour vous, la vulgarité, c’est : Parler fort au téléphone dans des lieux publics (cafés, trains…), l’excès de maquillage…

Les livres qui vous accompagnes : Je pense souvent au Seigneur des Anneaux, de Tolkien

Un héros d’enfance : Je me souviens lire avec passion en primaire « Contes et légendes mythologiques », fascinée par certains mythes terribles et cruels, comme le mythe de Prométhée, et alléchée par les aventures amoureuses et zoophiles de Jupiter.

Un tableau qui vous subjugue : C’est difficile de n’en citer qu’un ! Spontanément, je pense à La nuit étoilée sur le Rhône de Van Gogh par exemple. J’aime beaucoup aussi les préraphaélites.

Une sculpture qui vous transporte : Difficile aussi de ne choisir qu’une sculpture… Je dirais L’hermaphrodite endormi du Louvre, ou le David de Donatello.

Une photographie qui vous bouleverse : Impossible de n’en choisir qu’une ! Je regarde régulièrement des photos d’autrefois, souvent touchantes : Paris à la belle époque, femmes de l’époque victorienne, enfants des années 50… et aussi des photographies de soirées, d’événements artistiques, des photographies de modèles que je suis sur les réseaux… Sans oublier les photos de ma famille, car on a beaucoup d’albums, jusqu’en 2005 environ. (Depuis, place au numérique : on prend beaucoup plus de photos, mais on ne les regarde plus.)

La première fois où vous vous êtes senti libre : Il y a longtemps, quand j’ai su faire du vélo ! Et bien plus tard, quand je suis allée pour la première fois à une soirée fetish-bdsm.

Le meilleur conseil que l’on vous ait donné : Ne fais pas attention à ce que les autres pensent de toi (Le regard des autres est un frein puissant, je ne m’en suis pas encore complètement débarrassée) Et puis tous les conseils du style : « la vie est courte », « le temps passe vite », et autre « carpe diem » Sans oublier le fameux : « Mieux vaut avoir des remords que des regrets »

Le principal trait de votre caractère : Une certaine insouciance

Celui dont vous êtes le moins fier : Une tendance à procrastiner (une certaine paresse, donc)

Celui que vous détestez chez les autres : Le fanatisme. Les extrémistes, qu’ils soient politiques, religieux, intello ou écolo, m’insupportent. Les gens qui se prennent trop au sérieux aussi, qui vous sermonnent.

Que changeriez-vous chez vous, si vous le pouviez : Je fais l’impasse sur tous mes défauts physiques – la liste est trop longue ^^ —, je voudrais moins dormir : je suis une grosse dormeuse, quel temps perdu !

Votre plus grand plaisir simple : Un café ! Et aussi un bon livre… Un carré de chocolat, ou plusieurs, un câlin…

Votre truc contre le stress : Je relativise en pensant à l’immensité de l’univers et la brièveté de nos vies, insignifiantes sur notre petite planète bleue en périphérie de notre galaxie.

Votre dernière toile : Samedi dernier, j’ai vu « The profane exhibit », une anthologie de courts métrages gore, lors d’un festival de films d’horreur : Le Sadique-master festival. Ce n’est pas un genre qui m’attire a priori, mais j’étais curieuse, et c’est un ami qui l’organise.

Votre série télé préférée : Dernièrement, plusieurs séries m’ont plu, que ce soit des séries SF : OA, Sense 8, The 100 ; fantastiques : Mercredi, The Witcher ; des séries historiques : Downton Abbey, Vicking, ou d’espionnage : Homeland…

Votre geste écolo : On a un mini compost qui nous sert pour nos jardinières.

La dernière bonne soirée : Samedi dernier, je suis allée à une soirée gothique que j’aime beaucoup, sur la péniche Concorde

Le casting d’un diner idéal chez vous : J’aimerais bien dîner avec Catherine Millet, Anaïs Ninn, Colette, Pauline Réage, Régine Deforges, qui ont éveillé mon désir avec leurs livres !

Le cadeau que vous offrez souvent : De la papeterie, des livres

La phrase qui vous déstabilise : Les compliments ! Je gère très mal les compliments, je suis confuse et gênée. J’aime beaucoup pourtant, comme tout le monde j’imagine, mais j’ai le réflexe de les prendre en riant, de minimiser.

Votre madeleine de Proust : Certaines musiques me projettent immédiatement dans le passé : ma vie étudiante, des amours défuntes…

Votre moteur : Le désir ! Un puissant moteur, le plus fort qui soit… sans envie, rien n’avance

Et sinon, votre actualité… Je viens de publier un roman aux Éditions Tabou : « Le Village des soumises », un roman érotique qui se déroule dans un club de vacances pas comme les autres, puisqu’il est dédié aux pratiques BDSM.

Je suis aussi blogueuse, je raconte des soirées, je partage des lectures, des histoires : www.clarissariviere.com

« Merci beaucoup pour cette interview pas comme les autres !  »
Clarissa

3 commentaires

  1. F_de_V a écrit :

    Bonjour Clarissa, Très belle petite interview mais qui me laisse un peu sur ma faim. Notamment lorsque vous évoquez ces « musiques qui vous projettent immédiatement dans le passé ». Oui, certes, mais quelles musiques, quelles chansons ? On aimerait bien avoir quelques titres pour voyager avec vous. En espérant que vous nous en donnerez quelques uns.. Bonne journée, Félix de V

    1. Clarissa a écrit :

      Merci ! La curiosité est un joli défaut – Il y a par exemple « Résistance » de Muse : j’ai à la fois découvert Muse (waou), et vécu une belle histoire, indissociable de Muse ! – Je peux aussi citer Eric Prydz « Opus », qui m’a fait découvrir la musique electro, et puis techno… (sur le tard, ce choc) j’ai écouté ce morceau au début d’une soirée, j’ai été tout de suite propulsée vers les étoiles, et cette musique m’a accompagnée tout l’été qui a suivi. Elle est aussi associée à une chouette rencontre… – Si je remonte loin dans le temps, je peux évoquer par exemple « Notre dame des éclaireurs », qui me procure beaucoup d’émotion aussi, liées à mon enfance, mes enfants… et je pourrais encore continuer longtemps ! Finalement, je pense qu’on peut écrire toute l’histoire de sa vie en musiques : les berceuses de son enfance, son premier slow (lol, pour ceux et celles qui ont connu), etc..

  2. Félix de V a écrit :

    Bonjour Clarissa, Très belle petite interview mais qui me laisse le lecteur un peu sur ma faim… Notamment pour ce qui est de la réponse évoquant « certaines musiques qui vous projettent immédiatement dans le passé » : quelles musiques ? quelles chansons ? On aimerait bien avoir quelques titres… Bonne journée, F de V

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