Escapade à Berlin

Je recopie ici mes posts Facebook, en guise de souvenirs et d’album-photos (je verrai si j’ai le temps de compléter, mais j’en doute, et ces trois merveilleuses soirées sont vouées à s’évanouir dans les brumes de l’oubli…)

Jeudi 9 octobre matin
Quand on voyage, le dépaysement commence dès le départ, dans la voiture bar !
J’ai demandé un café, et j’ai hérité d’un mug géant ☕️
(Je ne me plains pas, devant moi un homme voulait un double expresso, et il a eu un double allongé 😅)
Décalage culturel, malentendus dûs à la barrière de la langue… je savoure tout ça autant que mon grand café 😋
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Berlin, première nuit
Au Kit kat, je discute avec la terre entière, je me retrouve téléportée sur la planète des plaisirs, une sorte de « Point central » de l’univers, lieu de toutes les rencontres improbables, avec des visiteurs attirés là comme des papillons des quatre coins monde !
J’ai échangé quelques mots avec un grec, un mexicain (je suis invitée dans son camp Burning man l’année prochaine, youhoo !), un russe (trop heureux d’être là ! Pas sur qu’il reparte un jour), un anglais sarcastique et plein d’humour (je l’ai fait parler juste pour me pourlécher de son accent, mais je me suis sauvée à l’autre bout de la salle quand il a sorti sa badine 😅), un émirati, des amis français (on est trop contents de se revoir !), et d’autres nationalités non identifiées…
Les frontières sont abolies, nous communions et rendons grâce aux dieux de la techno tous ensemble !
– Quelques allemands aussi bien sûr, si accueillants et souriants (alors qu’ils pourraient se renfrogner devant tant de touristes – mais d’autres clubs ne sont pas si ouverts, comme le redouté Berghain, devant lequel je ne me risquerais pas, ne sachant pas montrer patte blanche).
(Ps : je ne consulte plus mes messageries ces prochains jours !)
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Vendredi 10 octobre
Berlin underground !
Il n’y a pas que les soirées, il y a aussi le métro :
à Berlin, tout est fait pour favoriser la vie des noctambules et des fêtards : ils roulent toute la nuit, même en semaine, jusqu’aux tréfonds de la banlieue berlinoise !
(quand je pense à nos galères parisiennes 😅)
Et la gentillesse des Allemands ! Je fonds 🫠
L’un (que je connais à peine) m’a raccompagnée jusqu’à ma station de métro, il a attendu avec moi jusqu’à ce qu’il arrive ;
Un autre, un inconnu cette fois, m’a demandé si ça allait par signes, car mon voisin parlait tout seul en faisant de grands gestes. J’ai opiné en souriant (l’habitude des gens bizarres du métro parisien), et je me suis sentie sereine tout le trajet, avec ce chevalier veillant sur moi, prêt à bondir et prendre ma défense s’il le fallait !
Je suis tentée de raconter les soirées aussi, mais elles sont indescriptibles ! Et ce soir, l’apothéose ✨️, ça va piquer un peu en ayant juste dormi 4h
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– photo : la station Jannowitzbrûke (la difficulté de s’orienter dans le métro avec des noms pareils^^), dorée et pailletée, comme un avant-goût de la suite 😉 juste un peu inquiète car je suis toute seule dans ce labyrinthe 😱
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Samedi 11 octobre

Essayages en cours pour la Wasteland, j’hésite entre deux couvre-cheffes : dark queen ou colonelle fet!sh ?
A tout à l’heure les amis ✨️
Ps : la casquette est plus dans l’esprit de Berlin, mais j’ai finalement choisi la couronne, en espérant vivre un conte de fées 👑
Je mettrai la casquette une prochaine fois, même si elle m’étiquette direct dominatrice 😄

Dimanche 12 octobre

Wasteland Berlin, hier soir ✨️ !

La mythique soirée d’Amsterdam se téléporte au Kitkat, club non moins mythique des nuits Berlinoises :
Une demi-heure avant l’ouverture du Kitkat, 19h30, je suis déjà devant, en compagnie de joyeux lurons, et la file d’attente s’allonge sans fin derrière nous. Mon voisin lance sa musique, une play-list de son choix pour nous mettre dans l’ambiance : du classique d’abord (Vivaldi, l’hiver), et ensuite Queen, ADCD (Thunderstock), de l’electro planant, de la techno enfin ! Un crescendo sur mesure… et puis il me dit « I am gay », peut-être pour tuer tout espoir en moi 😅
Les portes du paradis s’ouvrent, et à 20h15 top chrono on est déjà en train de se dandiner sur le meilleur son qui soit 🎶 ! On perd aussitôt la notion du temps, le temps s’arrête dans un éternel présent de plaisirs et de musique – la techno de Berlin, j’adore ! Moins hard qu’en France je trouve, l’envoûtement est plus progressif, et encore plus immersif.
La soirée s’arrête officiellement à 6h, mais le Kitkat ne ferme pas ! On peut s’attarder autant qu’on veut… Ce n’est pas la fin brutale des soirées habituelles, avec la ruée vers les vestiaires. Le dance-floor se vide peu à peu, imperceptiblement. Les caves sont fermées, tout le monde se regroupe sur le principal dance floor. J’ai envie d’en profiter le plus possible, jusqu’au bout, mais finalement, je me rends ; il est près de 8h, je me résous à rentrer. Presque 12h de soirée non stop; et j’en voudrais encore, si mon corps ne réclamait pas son lit !

Voilà, fin du récit de la Wasteland !Tout le reste s’enfonce dans des brumes, comme des rêves : les magnifiques tenues (les uniformes et les casquettes à paillettes, les maquillages tribaux…), le son, les shows, l’animation autour de la piscine (ce puppy qui saute dans l’eau après nous avoir fait des léchouilles – elle est froide en plus !).
Les gens se sourient, ont soif de rencontres et de jeux, je retrouve des amis et connaissances de Paris, de la Wasteland de l’an dernier (certains sont vraiment physionomistes !). Et il y a les nouveaux amis ! C’est un crève-cœur de devoir s’en séparer et de rentrer chacun chez soi à 500 km de distance, autant dire une autre planète. J’ai le blues ! La prochaine fois, avant de me lier d’amitié avec un quidam, je lui demanderai son code postal ^^
Je verrai si je raconte quelques détails plus tard – 9h de train m’attendent demain, le bonheur des sidérodromophiles ; je devrais avoir un peu de temps pour m’y mettre !

– photo : les portes du Kitkat au petit matin, je n’ai pas pensé à les prendre la veille, avec les guirlandes allumées

Lundi 13 octobre

Dernière soirée Berlinoise avec les amis, changement d’ambiance : Abba et chansons à boire 🍺!
Un ami m’invite à danser le rock sur 99 luftballons (ce piège, ça finit en slow 😄)
Trop triste de quitter Berlin, cette ville de plaisirs et d’insouciance ! 🎶
– Heureusement, quelques festivités m’attendent à Paris 😋

(Photos retirées sur demande, j’ai la flemme de demander les autorisations de droit à l’image malgré mes 9h de train 😁)

Mardi 14 octobre

Je repense aux soirées en Allemagne, et notamment à la barrière de la langue, qui semble un obstacle à première vue, mais comporte aussi ses avantages !
Démonstration par l’exemple :
– Un inconnu m’aborde en soirée avec un grand sourire : *longue phrase en allemand à laquelle je ne comprends goutte*
– Moi : I’m french, I don’t understand
– Lui : a hug ?
– Moi, en pensée : *heu oui, pourquoi pas, mais je ne m’engage à rien pour la suite de la soirée, je ne vais pas rester collée à toi tout le temps, j’ai envie de bouger, alors c’est juste comme ça, pour célébrer l’amitié franco-allemande, fêter le début de soirée, sans engagement ni arrières pensées, c’est OK pour toi ?*
Mais face à mon manque de vocabulaire pour exprimer toutes ces subtilités avec tact (et aussi en raison de la techno assourdissante dans nos oreilles ^^), tout ce que je réussis à dire c’est : yes !
Oui à la fête, oui à l’insouciance, à la liberté, à la réparation de tant d’années de conflits entre nous autrefois avec des hugs à l’infini !

« La barrière de la langue », contrairement à son nom, offre en fait des opportunités ^^:
– accélérateur relationnel (impossible de « tourner autour du pot »)
-meilleur remède contre la timidité (on va droit au but, sans tergiverser !)
– L’inconvénient : des ressentis complexes et emmêlés se retrouvent simplifiés à l’extrême et des malentendus peuvent éventuellement s’instaurer

2 commentaires

  1. Bonjour Clarissa,
    Je t’ai envoyé un petit coucou l’autre fois sur insta ( mennew9) pour te dire que je t’avais croisé sans arriver à t’aborder et cette magique soirée de Wasteland Berlin.
    C’était comme l’année dernière, oui on le découvre avec nos amis depuis deux ans et pour des années encore à venir, car nous sommes vraiment fan de cette ambiance allemande.
    J’imagine qu’il existe encore d’autres Soiree magique, en Allemagne, ou au Pays-Bas, sur lequel on tomber, car malheureusement nous ne trouvons pas Cette vraie ambiance en France.
    Je parle surtout de cette mentalité, de liberté ou le jugement est obsolète contrairement à la France ou tout le monde se regarde la tête aux pieds et ce juge.
    Merci en tout cas de ton récit et si tu as un lien ou des adresses pour des photos de cette soirée je suis preneur.
    Bises de Lola et Chris et bonne journée.
    Pour info nous sommes aussi sur Fetlife avec le pseudo darkspirit13.

    1. a écrit :

      J’aime tellement moi aussi cette ambiance libre, simple, festive ! En France, c’est différent, oui… J’espère que nous croiserons la prochaine fois 🙂 ! Je connais aussi les Wasteland d’Amsterdam, qui sont fantastiques aussi, dans un autre style, mais pas encore d’autres soirées…
      à bientôt !

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