Le corps des hommes

J’ai envie de publier des articles plus intimes sur mon blog, mi journal intime, mi élucubrations, en bonne exhib’ que je suis ^^. Mais je ne veux pas en « discuter sur les réseaux sociaux », qui me fatiguent de plus en plus, je ne les partagerai pas, je préfère éviter les questions, les suppositions, les réflexions, même si la plupart des gens sont bienveillants, petite joueuse que je suis… et puis, ne pas penser aux réseaux sociaux me libère, j’écris ce que je veux, comme dans mes histoires !

Et là, j’ai envie d’écrire sur les garçons, je les regarde à longueur de journées, nus ou demi-nus sur la plage, dorés par le soleil, et je suis dans un état d’ébullition permanente ^^

***

Le corps des hommes !
Ils deviennent de plus en plus beaux je trouve ces temps-ci, ils sont toujours plus nombreux à se bâtir un corps de rêve, avec des biceps, des pectoraux, des abdos, en « allant à la salle » (c’est à la mode), au point parfois de devenir accro et d’en abuser – ceux-là je les reconnais : le haut de la paume de leurs mains est toute caleuse en raison des appareils.

Le corps des hommes… et pourquoi pas celui des femmes ? Leur corps est objectivement plus harmonieux, plus souple, tout en courbes, au lieu d’être taillé à la machette. Leur peau est plus douce, plus lisse, leurs joues sont délicieuses à embrasser, leurs lèvres aussi… et il y a leur poitrine tendre, moelleuse… Le corps des hommes est dur, à part ceux dotés de plaisantes rondeurs appétissantes, leur peau épaisse, souvent moite. Ils ont vite chaud, je ne sais pas pourquoi, moi qui ne transpire presque pas, et qui ai plutôt toujours froid (10 mois sur 12 je dirais)
J’aime regarder les filles, les caresser, les embrasser, mais je ne m’embrase que pour les hommes. J’aurais aimé être totalement bi : plus de possibilité, plus de plaisir ! Mais on ne force pas sa nature, je suis bêtement hétérosexuelle, seulement « bi friendly » et « bi curious ». Je ressens des coups de foudre esthétiques, des crushs tendres pour les femmes, j’ai envie de m’approcher d’elles, de les embrasser, les caresser… mais rien à voir avec les coups de foudre violents et passionnés pour les hommes, avec ce désir impérieux, que j’ai appris à aimer en tant que tel (puisqu’il est souvent frustré ^^)
C’est mystérieux le désir, cet élan irrépressible, ce mouvement du corps et de l’esprit vers « l’élu ». Pourquoi lui ? Parfois c’est un détail physique : un sourire innocent ou malicieux, des yeux expressifs, taquins ou candides, une allure, un geste, sa voix, sa façon de parler, son érudition, un métier mystérieux ou rare (il y a 90 % d’informaticiens ^^), une certaine timidité, des lunettes, un bras velu… ou tout simplement le désir que je devine chez l’autre et qui déclenche le mien, car le désir, c’est contagieux !
Parfois c’est absolument inexplicable, il n’y a aucune raison, et je ressens une bouffée de désir, un shoot qui obscurcit mes pensées, mon champ de vision, je ne vois plus que cet homme-là, tout le reste s’efface, tout le décor, les autres, la musique… Mes oreilles bourdonnent tant je pense fort à lui, qui ne le saura jamais le plus souvent ! Mais on dirait que mes yeux parlent pour moi, les plus attentifs devinent mon intérêt, ils s’empressent de détourner le regard et de s’éloigner, ou, au contraire, s’approchent au plus près de la gueule du loup (de la louve plutôt), intrigués. Le nombre de « On se connaît, mais je ne sais plus d’où ? On s’est déjà croisés, non ? » que j’ai pu entendre dans ma vie ! Donc ils s’approchent, curieux, attirés par le danger et mon sourire vicieux, agacés peut-être : mais qu’est-ce qu’elle me veut celle-là !

Je me souviens encore de mon humiliation à 18 ans ! Je me souviens de tout avec précision, de l’ambiance, du décor… J’écoutais de l’excellente musique dans un casque, je regardais un garçon jouer au billard dans la salle de jeux de notre hôtel, au ski. Je trouvais ses gestes beaux, en accord avec ma musique, je me sentais heureuse, je m’enthousiasmais toute seule…. Soudain, il se dirige vers moi et m’aboie dessus : je te préviens, je ne suis pas un mec facile ! Cette humiliation ! Je me suis décomposée sur place, les larme me sont montées aux yeux… Je n’ai plus osé regarder un garçon pendant des années et des années, ou alors par en dessous, à la dérobée, en coulisse…. Mais depuis quelques temps, je n’en ai plus rien à faire de ce qu’ils pensent, c’est leur problème, pas le mien, on a le droit de regarder – discrètement quand même bien sûr ! À ceux qui s’interrogent, je réponds que j’ai confondu avec un ami, car je n’ai pas mis mes lunettes (c’est d’ailleurs souvent le cas : je ne reconnais pas les amis, et je prends des inconnus pour des amis !)

Je regarde comme ça, pour le plaisir des yeux, sans projet le plus souvent, comme je regarde une œuvre d’art, une sculpture vivante. Parfois, je suis dévastée par une sorte de coup de foudre (très passager heureusement pour mon cœur – en tout cas le plus souvent). Je veux leur corps, leur sexe, je veux tout ! Mais pas tout de suite : j’adore faire monter la tension et le désir, quitte à risquer qu’ils ne se dissipe sur une parole, un geste malheureux, un détail tue-l’amour, un accent du sud ^^. « You want the whole movie » m’a dit un jour un inconnu à Berlin. Oui !! (Même s’il arrive que le désir balaye tout, m’emporte dans sa tornade au point d’écourter tout le tralala, l’échange des prénoms, etc, on verra plus tard !) Et je veux danser (sur de la bonne musique, pas de la soupe), la musique est un puissant aphrodisiaque, une drogue euphorisante ! Je veux des regards, des sourires, des jeux de séduction, des effleurements, des bisous sur le bout des doigts, dans le cou, une osmose en dansant… jusqu’à me pâmer littéralement de désir, et ne plus avoir 36000 solutions pour l’assouvir !

 

2 commentaires

  1. Girault a écrit :

    Bien émouvante description d’emoi !
    et si j’ose te dire bi bi bi …..
    bi est un Choix , pas un état , état crée pour satisfaire l’ego de marchands de pouvoir ! ……..
    Alors Oui choisir filles ou garçons
    ou les 2 , pour mieux encore regarder et Vivre tes jolis mots
    Merci
    phg

    1. a écrit :

      Merci pour ce retour ! Je ne sais pas si être bi est vraiment un choix, le désir ne se commande pas, il est présent, plus ou moins fort, ou pas… mon désir des filles reste doux et soft, léger…

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