Dress code

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   De nombreuses soirées demandent de respecter un dress code.
   Parfois certains râlent, s’inquiètent, m’écrivent pour vérifier s’il y a moyen de négocier, de transiger : « ça passe tu crois si je mets ci ou ça ? »
   Je préfère prévenir : je suis intraitable. Je réponds en mon âme et conscience, et renvoie ces paresseux sur l’événement détaillé sur FB, les invitant à lire les instructions !
   J’ai envie de plaider ici la cause du « dress code », car même si la plupart des fêtards sont convaincus, il reste encore quelques irréductibles qui font la moue et renâclent.

   Pourquoi les soirées imposent-elles un dress code ?

   – Pour nous aider à nous plonger dans l’ambiance, à devenir « autre », et nous lâcher, laisser de côté la personne raisonnable que nous sommes au quotidien, nous libérer de nos scrupules et de notre culpabilité, et tout oser. La dame respectable disparaît sous la dominatrice, le garçon bien sous tous rapports se transforme en puppy etc… On retrouve notre âme d’enfant aussi, cette époque bienheureuse où l’on aimait tant se déguiser (pour certains et certaines, ce goût n’a d’ailleurs jamais cessé ^^), et les enfants, c’est connu, ça adore faire des bêtises ^^ Nous nous métamorphosons en créatures infernales et sexy, prêtes à toutes les perversions possibles !
   (Bien sûr, on peut tout à fait jouer, dominer ou se soumettre en tenue casual, chic, ou autre… là je n’évoque que les soirées fetish).

   – Pour que l’on participe activement à la soirée
   Les organisateurs font tout pour que la soirée soit réussie. Ils travaillent dur, vérifient les moindres détails, installent du matériel, décorent les lieux, ajoutent des jeux de lumière… mais une soirée, c’est aussi une co-création entre l’équipe (organisateurs, staff, bénévoles, performers…) et les participants ! Grâce à nos tenues, on contribue à l’ambiance de la soirée, à son esthétisme, en étant son décor « vivant » et mouvant — le spectacle est sur la scène quand il y a des shows, et aussi dans la salle, grâce à l’imagination et la créativité des participants, dans leurs tenues et dans leurs jeux.
  Donc, bien lire les descriptifs des soirées, il y a quasiment toujours un dress code, plus ou moins strict !
  – Parfois, il est optionnel, comme dans les soirées goths (mais c’est plus sympa quand tout le monde joue le jeu)
  Souvent, il est obligatoire (soirées fetish-bdsm, soirées techno-fetish, soirées kinky), et un membre du staff vérifient notre tenue à l’entrée !
  – Il peut être plutôt « light » : par exemple, il s’agit seulement de proscrire les tenues de ville, les jeans-baskets, et d’encourager l’originalité, l’exentricité
  Il peut proposer une large palette d’options (La Monarch, La Hell’O Kinky…) ou être très précis (La Nuit Dèmonia, The Sinners Fetish Party…), avec seulement certaines matières autorisées, le vinyle, le latex, le cuir ou simili cuir, au moins pour le bas de la tenue.
  La soirée la plus pointue que je connaisse souhaite des tenues exclusivement en latex ! (là c’est moi qui ai essayé de négocier une fois, car je n’en avais pas ^^ mais sans succès, avec cet argument imparable des organisateurs : il y a de petites tenues en latex pas chères du tout dans les sex shop pour ceux et celles qui n’en ont pas, et préfèrent ne pas se lancer tout de suite dans des achats haut de gamme)
   Où trouver ses tenues :
   – à Paris, plusieurs boutiques fetish proposent des tenues ad-hoc : Dèmonia, Metamorp’Ose, Doll House (voir liens dans la liste à droite).
    – On peut aussi en trouver dans des sexshops, et sur des boutiques en ligne comme thesinners.fr

 – Photo : le dress code de la soirée Wasteland. Prise sur leur site montrant des exemples pour nous inspirer (la barre est haute, on peut opter pour quelque chose de plus simple, même s’ils sont très sourcilleux sur le sujet ^^)

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