J’aime les cafés parisiens, les terrasses de café, été comme hiver, ces espaces de vie dans la ville !
Je connais ceux de mon quartier par cœur, ils sont hantés de bons souvenirs, et j’aime aussi quitter « mon territoire », m’éloigner un peu en terre inconnues (parfois une rue plus loin suffit au dépaysement et aux découvertes).
Les cafés m’accueillent en toutes circonstances :
– Souvent, je m’arrange pour arriver bien en avance afin d’avoir un moment rien qu’à moi avant d’affronter tel ou tel rendez-vous ou événement.
– Je me hâte pour retrouver des amis que je me réjouis de revoir, pour déguster un café ensemble, un thé, un perrier, un mojito (selon l’heure et le jour), au chaud à l’intérieur, ou sous les lampions de la terrasse au crépuscule, avec la nuit qui nous engloutit peu à peu (selon les saisons). On échange des nouvelles, des secrets, on rit de nous et de notre prochain (pas bien), on fait des projets, parfois on chante 😉. Je me réchauffe à leur amitié plus sûrement qu’auprès d’un feu de cheminée !
– Et j’aime aussi y aller seule, comme ça, pour rien, pour le plaisir de sortir et de m’attabler en regardant dans le vague les passants, la rue. Bizarrement, je ne me ressource jamais aussi bien que seule dans un environnement animé, bruissant de vie, de conversations d’inconnus… (sauf si je me retrouve à côté de ceux qui téléphonent ou qui sont en visio, ils ne s’en rendent pas compte, mais ils parlent fort, et c’est souvent inintéressant).
Un café seule pour rêvasser, laisser une oreille traîner, fantasmer, avec parfois de vraies rencontres à la clef, et des débuts de romances parisienne dignes d’une comédie chick litt :
— Vous lisez quoi ?
L’éternelle mise en connexion de deux inconnus – j’avoue le faire aussi parfois, tant je suis curieuse des lectures des autres : lit-il de la SF (on va s’entendre !), un roman policier ou un thriller (aussi !), une biographie historique (je suis toute ouïe), un essai érudit philosophique ou poétique (gloups, je me referme dans ma coquille, je passe mon chemin, je ne saurais pas donner la réplique)
On m’aborde aussi
— Vous écrivez quoi ? Vous écrivez encore à la main ! quand j’écris sur mes cahiers)
— Vous êtes bien équipée ! (quand j’écris avec mon clavier connecté à mon téléphone)
Et soudain, je ne suis plus seule et libre, mon moment seule dans ce café se transforme en autre chose, de très agréable aussi !
En cherchant bien, on peut trouver des cafés particulièrement cosy :

