Monarch opening season 13 septembre 2025

Samedi dernier, la Monarch faisait sa rentrée, je ne résiste pas à l’envie d’en dire quelques mots !

Très en avance et vibrante d’impatience, je me dirige avec allégresse vers le Redlight, lieu où la Monarch s’est déjà déroulée en mai dernier. Un lieu qui a fait l’unanimité avec ces deux grandes salles, sa mezzanine, le son… et sa localisation pile sous la tour Montparnasse !

Je me réjouis de retrouver mes amis qui arrivent presque aussi tôt que moi, tout aussi impatients. Nous nous jetons dans les bras les uns des autres, avant de trinquer et nous raconter nos frasques estivales. On est si contents de se revoir et de la soirée qui nous attend, l’été a été loooong !

J’entraîne mon cavalier du moment pour un premier tour de piste et de redécouverte des lieux :

– Le premier dance-floor avec son bar, ses effets lumineux rouges qui balayent la salle, son agréable mezzanine pleine de banquettes. Elle pourrait être transformée en dark room je trouve, mais elle se propose sans étiquette, et c’est très bien ainsi. Chacun se l’appropriera à sa guise au fil de la soirée : coin fumeur, espace chill, coin câlins ; un espace multi-fonctions !
C’est mon poste d’observation préféré pour regarder la foule de danseurs qui ondule, les shows, profiter de massages… Au beau milieu : une sling ! Un peu encombrante dans le passage, mais donnant lieu à des jeux poussés réjouissant nos yeux.

– L’autre salle est entièrement dédiée aux jeux : dark rooms et séances bdsm ! Sous le regard bienveillant et discret d’angels aguerris, présents si l’on en ressent le besoin, et qui savent se faire oublier sinon, pour ne pas nous embarrasser ; ils sont parfaits !
Cette vaste play room est équipée de diverses installations : deux croix de Saint-André, une cage… Un espace délimité par des bâches propose une dark room vraiment dark, sauf au moment d’entrouvrir l’entrée. Nouveauté cette fois : un glory hole en bois protégé par un drap, offre une cachette supplémentaire à ceux préférant s’enlacer à l’abri des regards. Tout au fond, trône le fameux confessionnal qu’on adore, avec ses petites pièces, deux alcôves masquées par des rideaux, idéales pour accueillir des amours interdites ; elles sont tellement sombres elles aussi ! Je m’y aventure et je sursaute en sentant soudain la présence d’autres personnes, se tenant silencieuses, comme des zombies autour de moi. Ambiance « train fantôme », on a éclaté de rire !
Je continue mon exploration : tiens, il y un rideau noir qui protège une autre pièce. Je m’y glisse discrètement, suivie par d’autres curieux, en visite comme moi en ce début de soirée. Certains commencent déjà à s’amuser dans cette dark room reculée, ignorée de tous, mais un vigile ne tarde pas à nous faire signe de sortir : il s’agit d’une remise ! Effectivement, toutes ces tables empilées auraient dû nous mettre la puce à l’oreille. Nous sortons penauds en bredouillant des excuses.
Au beau milieu, entourée de tous ces lieux de plaisirs : un dance-floor avec ses DJ ! Cette salle est magique : on peut y danser, déraper, tomber sur un matelas dans un même mouvement fluide et naturel : un grand matelas et cinq petits matelas sont prévus pour accueillir les chutes ! (Bizarrement, ils sont bien exposés à la vue de tous, et bien éclairés – mais je suppose qu’à partir d’une certaine heure, tous les scrupules et timidités s’envolent !)
Les petits matelas sont alignés « comme à l’armée » plaisante un ami. Je les essaye tous pour m’amuser : certains sont trop durs, d’autres sont trop mous ; je me sens comme Boucle d’Or, en train de chercher le meilleur matelas (plus tard, la folie du moment saisissant les participants, le moelleux du matelas n’aura plus aucune importance !). Je me pose sur mon matelas préféré avec mon cavalier. Il me procure un massage des pieds dont je n’ai nul besoin encore, pour le plaisir d’étrenner le matelas et d’observer la soirée démarrer tout autour de nous.

– Entre les deux grandes salles, le stand de la Monarch propose des objets griffés à son nom, et divers accessoires, de quoi dépanner les étourdis qui ne respectent pas le dress code (mais cette fois-ci, 99,99% des gens le respectaient !). J’hésite entre le plug et le slip fetish. 😉

La soirée se déroule comme dans un rêve éveillé, entre les plaisirs de la danse, les retrouvailles entre « anciens », les rencontres d’inconnus, les connaissances des soirées précédentes…
Je m’attarde surtout sur le principal dance-floor, afin de ne pas manquer les deux performances de Roxy et sa troupe de soumis et de soumises. Roxy se surpasse ! Déluge de cire brûlante déversée sur les corps nus (y compris dans la bouche), coups de fouets, trampling, jeux de breath play avec des masques de latex… J’ai particulièrement apprécié ce moment où deux soumis dos à dos sont entourés de fil de fer barbelé (e sens mon voisin frémir et je le rassure : ils aiment cette douleur !) Et son final en apothéose : les tétons et les parties intimes de son soumis clouées sur une planche en bois.

J’ai envie de refaire un tour dans la play room après tant d’émotions, ça doit sûrement être le feu à présent ! Je veux la surprendre à son paroxysme : orgies généralisées sur tous les matelas, séances bdsm battant leur plein dans tous les coins, etc… mais arrivée sur le seuil, stupeur ! Le son s’est tu, les lumières sont rallumées, l’équipe est en train de ranger tout le matériel. Je n’ai pas réalisé qu’il était si tard déjà… Mais que s’est-il passé ! Je suis à peine allée dans cette salle du pays des merveilles, un véritable parc d’attraction pour adultes ! Je suis restée scotchée sur le grand dance floor, oublieuse du temps, le laissant filer entre mes doigts comme s’il s’était arrêté pour toujours.
Il est déjà plus de 5h30, j’écourte les adieux et je me sauve, pleine de regrets. Je serais bien restée encore, jusqu’à l’ultime fin, mais le lendemain point de grasse matinée pour moi, des agapes sont prévues, dans un tout autre style !

On me souffle dans l’oreille que mes récits ne sont pas objectifs, car je ne fais que des louanges ! Mais si, ils sont sincères à 100 % ! Ces soirées sont mon paradis terrestre, je m’y ébats comme un poisson dans l’eau ! Mais puisque je dois prouver ma bonne foi 😉 j’ai relevé un défaut, trois fois rien, du côté des éclairages : parfois le dance-floor était illuminé tout en blanc, comme sous l’effet d’éclairs : ce n’était pas très agréable de voir les figures blafardes de nos voisins (et d’imaginer ma mauvaise mine), et de cligner les yeux, éblouie. Je me demande aussi pourquoi les matelas étaient éclairés par des lumières noires… C’est pour mieux voir les défauts de son partenaire » s’amuse un ami.
Mais vraiment, ce sont d’infimes détails qui n’ont en rien gâté cette fabuleuse soirée !

En conclusion, une excellente soirée de rentrée qui nous a remis le pied à l’étrier : on a tous replongé jusqu’au cou dans la marmite des soirées techno-fetish que l’on aime tant !
Un grand merci à toute l’équipe de la Monarch, toujours si souriante et aux petits soins, que ce soit à l’accueil, au vestiaire, au bar, au stand, et jusque dans les dark rooms (et aux amis et aux soumis qui se reconnaîtront ^^)

Maintenant, on ne pense qu’à la soirée suivante, et elle promet d’être grandiose puisque l’on fêtera les 5 ans de la Monarch !

Le 18 octobre prochain :

La billetterie
Il y a une loterie et des lots de folie à gagner ! Je ne sais pas si on peut lire clairement le flyer : deux billets d’avion pour la Thaïlande, deux billets d’avion pour Berlin, des pass VIP Monarch…)

2 commentaires

  1. Cédric a écrit :

    Bonjour.
    Très beau récit de vos soirées sur Paris .
    Impatient de lire vôtre prochaine soirée .
    Bien à vous.

    1. a écrit :

      Merci beaucoup Cédric !

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