L’occupation, d’Annie Ernaux

Dans L’occupation, Annie Ernaux raconte en détails les affres de la jalousie, son obsession pour l’autre femme, de façon clinique, détaillée, sans concession. Une obsession dans laquelle elle se vautre, avec une certaine complaisance, trouvant une forme de plaisir dans cette souffrance qui mord le cœur, brouille l’esprit, l’occupe en boucle avec des suppositions et des interprétations à n’en plus finir (elle se transforme en enquêtrice, à l’affut du moindre indice !)
Cette forme de jalousie procure de l’énergie « énervée » qui n’est pas si désagréable parfois ! Les masos que nous sommes en conviendront…. Et les candaulistes vont encore un cran plus loin, en la transformant en excitation et désir !

Un roman très court, centré sur cette émotion. Chaque mot est choisi avec soin, j’ai retrouvé avec plaisir l’écriture intime, sans fards de l’autrice, une écriture curieusement détachée alors qu’elle aborde des sujets si intimes. Elle se regarde éprouver tout cela, décortique tout à la façon d’une dissection de ses ressentis.

 

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