Chronique Chemins de soumission

Mes lecteurs me gâtent : l’un m’envoie une belle photo mettant en scène mon roman, un autre un retour de lecture détaillé ! 

Retour de lecture de Chemins de soumission

Chère Clarissa Rivière

Je viens de terminer votre œuvre « chemin de soumission ». Lecture frénétique. Comme une soumission à vos personnages. A votre récit. A votre plume. Je mesure un peu plus tout l’honneur que j’ai eu à l’obtenir de vos mains. Agrémenté d’une dédicace au nom de ma maîtresse. Fetish market du week-end dernier. Soirée Demonia. Chemins de découvertes. Chemins de soumission.

J’ai aimé. La dualité. Cette dualité entre les personnages. Toujours deux à deux. Toujours dos à dos. Comme deux facettes d’une même personne. Qui s’opposent. Et se complètent. Émilie et Nadia, bien sûr, dont évolution de l’asymétrie constitue l’intrigue. Mais également Nicolas et Norbert. Sorte de Docteur Jekyll et Mr Hide. La prestance, l’assurance et la position. L’ombre, la frustration et la servitude. Comme pour souligner ces antagonistes qui préexistent en chacun de nous. Et nos choix. Devenir Nicolas. Rester Norbert.

Et il y a Poutou. Personnage solitaire… Qui porte en lui l’homme et l’animal. Dualité. Encore elle. Assumer son côté animal. Bestial. Le monde réel. Le monde obscur. L’obscurité nous offre ce choix. Choisir qui on veut être. Se déterminer. Chacun de nous porte en lui ces deux identités. Certains l’ignorent. D’autres se découvrent.

Laura. Un pont entre ce monde réel, celui de la vie quotidienne, et ce monde obscur. La dualité des deux mondes. Leur opposition. Une symétrie brisée. Comme un avertissement. Le passage d’un monde à l’autre est un risque. Pour celui qui n’y est pas préparé.Certaines réalités ne sont pas faites pour se rencontrer.

Dualité de lieux. La vie parisienne. La vie de château. Au milieu de nul part. Paris et ses clubs. La campagne et ses champs. Et pourtant. Le calme masque parfois la tempête. Intérieure. Dissimulée. Confidentielle. Personne ne sait ce que dissimule ces murs. Personne ne sait finalement qui nous sommes.

Dualité. Opposition. Votre œuvre regorge de symétries. Narratives. Et d’asymétrie. Caractéristiques de la relation dominant et dominé. Une œuvre géométrique.
Le cheminement de Nadia. Mais encore plus celui de Nicolas. Hegel soutenait que la conscience de soi se forme à travers la lutte pour la reconnaissance : le maître dépend de l’esclave, dont le travail conduit à une conscience et une liberté supérieure. Ici la domination s’est muée en romance. La souffrance pour Nicolas, devenu soumis à ses propres émotions. Dont Nadia est l’objet. Elle renferme en elle son désir, et celui de Nicolas. Le possédant ainsi.

Quant aux scènes. Aux descriptions qui nous transportent. Elles transcendent nos envies. Expurgeant nos désirs. Ma timidité naturelle m’empêchant d’en écrire davantage.

Un roman pour le plus grand nombre, d’un public initié. Mais une relation individuelle du lecteur à l’auteur. Une autre dualité. L’ombre et la lumière.
Mon commentaire vous appartient. En vous le livrant, je vous l’ai offert. Comme une ombre de votre roman. Une ombre portée. Un point de vue. Obscur.

Peut être nos chemins se croiseront ils à nouveau. Au détour d’une séance de dédicaces. Ou de Lieux que nous avons en commun. Peut être au salon de littérature érotique. Jeu d’ombres et de lumières. Nous vous chercherons dans la lumière.

Ce lecteur me révèle des choses que je n’avais pas vues, écrites à mon insu !

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