Lancement de la Fetish Week by Dèmonia
Lundi, le Sweet Paradise et la boutique Dèmonia organisaient une soirée pour lancer la Fetish week, un avant-goût de ce qui nous attend à partir de jeudi, une mise en bouche délicieuse !
Munies de coupes de champagne et de petits fours, nous sommes invitées à participer à trois ateliers :
Deux artisans nous présentent leurs créations :
– Pic coeur a conçu et réalisé un meuble complètement modulable, constitués de différents tabourets capitonnés pouvant se lever indépendamment, afin de proposer un banc à fessée, une table d’examen avec étriers… Il fabrique aussi des paddles en vinyle tressé, l’un d’eux est hérissé de petits piquants. Une jolie soumise se prête au jeu pour nous offrir une démonstration.
– Sensual et marquant présente toute sa gamme d’accessoires, j’ai noté un martinet tout pelucheux en mouton, et des petits fouets à emmener partout avec soi, à porter autour du cou par exemple. Tentant !
Axelle DeSade anime un atelier s’intitulant mystérieusement « Et si Léonard de Vinci avant raison ? » Léonard de Vinci pensait que le sp3rme était élaboré dans le cerveau, avant de jaillir. S’il s’est trompé sur le processus biologique, en revanche il a raison quant au processus psychique : le cerveau est bien notre premier organe s3xuel, source d’excitation et de plaisir, en particulier dans le bdsm, ces préliminaires à l’infini ! L’échange de pouvoir en particulier procure beaucoup d’émotions. Et c’est bien le but du bdsm : provoquer des émotions. Le bdsm évoque surtout les pratiques les plus connues : le martinet, le fouet… mais on peut tout à fait détourner les objets du quotidien ! aXelle nous présente quelques objets sur sa table : des rubans, de la ficelle, une brosse à cheveux, des cartes à jouer, des bonbons surprises (façon Harry Potter)…
Nous sommes cinq filles suspendues à ses lèvres, plus ou moins expérimentées sur le sujet, et sous la férule d’aXelle un scénario s’élabore (les joies du brainstorming !) : un soumis imaginaire est transformé en table, la ficelle se retrouve enroulée autour de son visage, le voilà caressé rudement avec la brosse, claqué avec les cartes à jouer géantes…
aXelle insiste sur l’importance de prendre son temps, tout son temps. Souvent, on veut aller vite, enchaîner les pratiques, on a peur que son soumis ne s’ennuie. Au contraire, il faut ralentir, rechercher un effet de transe, appliquer la brosse un heure durant , sur une peau de plus en plus sensible ;
Attention à ne pas se faire « manipuler » par un « souminateur » (soumis cherchant à imposer ses désirs, sans tenir compte de ceux de sa domina), en voulant lui faire plaisir et en s’oubliant au passage. Les jeux doivent procurer du plaisir aux deux protagonistes, pas question que l’un se sacrifie « ou alors il faut se faire payer ! »
La conversation dérive sur les hommes, si égoïstes souvent, entre ceux qui ne veulent jamais lécher, mais attendent des f3ll@tions, ceux qui lèchent mal, trop fort, ne sont pas à l’écoute… Soudées, complices comme jamais, des secrets et des confidences s’échangent entre nous, un cercle de femmes improvisé se forme, on échange des conseils, des anecdotes, on rit, jusqu’à ce que Flore Cherry, maîtresse de cérémonie, ne nous ramène à la raison : il nous faut laisser la place à d’autres, les ateliers tournent !
Le responsable de Dèmonia présente enfin la Fetish week (23-24-25 octobre) :
– le Fetish Market en journée,
– les trois soirées : La Play extented le 23 octobre (jeux et pratiques bdsm), La Sauna bdsm party le 24 octobre (jeux et plaisirs humides), et la Nuit Dèmonia – Dark Rituals le 25 octobre !
Il raconte l’évolution de la Nuit Dèmonia depuis ses débuts, une soirée de plus en plus inclusive, pas seulement fetish-bdsm, mais aussi queer, libertine… L’idée est de réunir tous ces milieux, proches mais souvent séparer, et de faire voler en éclat les cloisons !
– Billetterie sur le site de Boutique Dèmonia et Shotgun
(je laisse les amies et amies se taguer sur les photos si ils ou elles le veulent !)
