Je manque de temps pour raconter en détails la fantastique Monarch de vendredi dernier… mais je ne peux pas m’empêcher de dire un mot du nouveau lieu : le Redlight !
Comme tout le monde, je me réjouissais de revenir dans Paris intra-muros, à deux pas d’une sortie de métro, mais je craignais de regretter les innombrables banquettes du Noctis, ses espaces vastes et modulables…
J’ai été époustouflée et conquise par le Redlight ! Le lieu est validé à 1000 % , et tous ceux et celles avec qui j’en ai parlé sont tout aussi enthousiastes :
– Deux grands dance floor accueillent le flot des participants : le premier est équipé d’un bar, d’une scène, et de mezzanines (j’adore les mezzanines !) ; le second, plus sombre, comporte une dark room de belle taille protégée par des rideaux opaques (l’antre de l’enfer un peu plus tard dans la soirée !)
– Entre les deux, un espace un peu frais, en comparaison (il y a l’escalier vers la sortie) avec des stands : bijoux fetish, maquillage, RDR (réduction des risques). Une sorte de sas entre les deux salles, qui permet de séparer les sons.
« Changement de pâturage réjouit le veau » dit le dicton, qui se vérifie une fois de plus ! Les salles et les recoins du Redlight ont été joyeusement envahis, juste ce qu’il faut pour nous faire éprouver les sensations de bain de foule qu’on aime tant, et nous permettre de « communier » avec notre prochain, tout en nous permettant de circuler librement partout (mon petit plaisir, et je ne m’en suis pas privée, explorant et arpentant les lieux toute la nuit, avec quelques haltes auprès des amis à l’occasion – le souci d’avoir deux salles, deux DJ, ce tiraillement permanent !
J’étais présente à l’heure dite devant la scène pour admirer Roxy et sa troupe de soumis : elle nous a offert un festival de pratiques variées, le tout orchestré de façon fluide, en rythme avec la techno… Une véritable chorégraphie, où le martinet, le fouet…jouaient leur partition. J’ai aimé l’emmaillotement des soumis, les jeux de bougie, les jeux plus s3xuels aussi, troublants à souhait). Je suis pleine d’admiration pour leur endurance, leur courage de monter sur scène, même dûment masqués (masque de puppy, de cochon, ou cagoule de latex). Ils savent qu’ils se remettent entre les mains d’une maîtresse de cérémonie hors pair, qui termine en dansant avec son fouet sifflant au-dessus de sa tête !
Le reste de la soirée est indescriptible, hors du temps et du « monde normal ». Je suis partie bien plus tard que toutes mes bonnes résolutions : 6h30 du matin, il faisait grand jour ! J’ai quitté à regret la foule qui dansait encore, refusant l’inéluctable : l’extinction des feux une demi-heure plus tard….
Prochaine soirée Monarch
La Monarch nous donne rendez-vous le 28 juin prochain au Chalet du lac pour fêter la Gay pride, et ceci dès 15h, jusqu’au lendemain matin ! Le chalet du lac, un lieu cher à mon cœur aussi, avec ses espaces extérieurs si agréables… Cette garden party fetish qui nous attend !
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