Vous qui me paraissiez si loin
Tout en étant si souvent proche
J’ai pu vous approcher enfin
Sans moucher ni rater le coche
Sans savoir ce que vous étiez
Sans imaginer vos talents
Jamais si autant attiré
Par un si velouté courant
Je n’ai pas su vous dire avant
Ce qui bloquait mon premier pas
Mais vous ai avoué à présent
Ce que jadis, je n’osais pas
Bien tenté de jeter à l’eau
Mes peurs, mes doutes, mes émotions
Qui ont floué ma libido
Sans en connaître les raisons
Trop d’émotions de vous revoir
Mourir d’amour dans un regard
Pâlir d’un sentiment si rare
Et pourtant m’empêcher d’y croire
Sans être sûr de le pouvoir
J’accepterais bien tout de vous
Tout supporter là, certains soirs
Autant d’amants à votre cou
Je serais pourtant volontaire
Si ce n’était qu’une utopie
De vouloir à tout prix vous plaire
Et de partager nos deux vies
Pour un soir au creux de vos bras
Mes pensées ont guidé ma plume
Inspiré par votre karma
Vous faire mon égérie, ma muse
Gérôme Boker
Photo prise sur le net